20.12.15

LABYRINTHE DES JOURS 1973





1973

26.2. Rentré hier soir à Paris.

Poïétique = mystique. Science du non-ego. Science de la grâce. Mais précisément aucune science de la grâce n’est possible. On ne peut se saisir de Dieu. Il est Amour, Il est Don.
La poïétique ne concerne que les conditions de l’état de grâce, la préparation du terrain. Science non de la créativité (divine), mais des conditions de la participation humaine (de la  participation de la créature) à la Divine Créativité.

La poïétique n’a rien de commun avec la psychologie de la créativité, qui n’est qu’une étude des aptitudes créatrices du cerveau humain.

11.3. Sciences humaines. Il n’y a pas de fait humain. Il n’y a qu’un faire. Toute science de l’homme doit être science poïétique.

Rêve. Difficulté à écrire mon nom.

Éducation comme action subversive. Ouvrir le conservatisme congénital de l’homme. Introduire à la dialectique ego/non-ego. Introduire à la poïésis.

La seule fonction de l’éducateur : écouter le désir de l’autre et l’ouvrir au monde inépuisable, afin qu’il sorte de sa prison égoïque.

Il ne s’agit pas de nier le désir, mais de l’ouvrir, de le faire accéder au jeu profond.

21. 3. Rêve. MM conduit un gros camion-remorque. Des ouvriers s’accrochent à l’arrière du véhicule. Survient un camion-grue. Manœuvres difficiles. Les véhicules entrent en contact. Pleurs de MM.

25.3.Je n’écrirai plus. Je crierai.

La clique qui règne à Paris, j’entends la clique des intellectuels, n’est pas plus alléchante que celle qui y régnait il y a un siècle. Il faut de nouveaux Rimbaud, Bloy, Lautréamont, Baudelaire, Van Gogh pour percer ce mur opaque de théorie matérialiste.


18. 4.
Rêves. - Phalle mal formé.
-        Fête. Bâtiments haut perchés sur des hauteurs. Pour les atteindre, il faut grimper une espèce d’énorme arbre. Vertige. Au bout de l’escalade, impossible de continuer : vide. On emprunte une autre voie, sorte d’escalier roulant liquide…
-        Voyages. Chine. On est à Pékin, immenses villes traversée de canaux. Accueil froid de Mao et d’un autre dignitaire. Promenade dans les zones suburbaines ;   campagne.

Auto-éducation permanente. La vie comme processus d’auto-éducation, comme recherche illimitée, sous toutes les formes.


7.7. Tout accueillir de ce qui vient. Laisser germer. Monde à multiples degrés
de maturation. Jungles de pensées.


9.7. Un nouveau type de sage. Vivant simplement la vie entière. Avec application. Homme caractérisé non par le retrait, mais par l’engagement plénier, sans ostentation, dans l’existence terrestre. 


21.7. Côme. Parti hier de Pul avec L pour l’Italie.

Il ne s’agit plus de devenir les maîtres de la nature, mais de s’en faire les serviteurs.
Il s’agit d’entrer dans le jeu poïétique du monde, et non de s’obstiner dans la poursuite du jeu autonome de l’homme, jeu de mort.

Source des états psychopathologiques : l’existence contre nature de l’homme occidental.

Médecine, psychologie, pédagogie, politique, économie... considérées du point de vue de la vie abyssale.

(21.1.08.
Profond, abyssal… J’ai horreur aujourd’hui de ce vocabulaire romantique dont j’abusais à l’époque. Détestable propension au vague et au vaste. Noyade dans l’abstraction nébuleuse.

29.5.18.
Maladie dont je ne suis toujours pas guéri.)                                                                   


23.9.73 Chers tous,
Dimanche soir. Nous venons de rentrer de notre "maison de campagne" à Montreuil-sous-Bois et nous goûtons quelques heures de calme studieux dans notre petit logis du Boulevard de Reuilly. Dehors un temps automnal qui incite plutôt au "wenterspeela" (jouer à l'hiver) chez soi qu'aux promenades...

Mercredi, 12 sept. A 13 H, je suis à Meudon pour un repas et une réunion générale de tout le personnel de l'Ecole Notre-Dame du Sacré-Coeur. Le soir, visite de Jeannine, dont nous fêtons l'anniversaire. Elle nous apporte un crabe vivant que nous faisons cuire.

Jeudi, 13. Madame l'institutrice L G part courageusement à son travail. Je me rends à Meudon vers 15 H pour une nouvelle réunion préparatoire : aménagement des salles, élaboration d'un horaire provisoire.

Ven,14. Le boulot sérieux commence. A 9 H 30, les enfants arrivent. La Directrice leur fait un speach dans une grande salle de réunion. Elle présente les nouveaux professeurs ; et puis nous montons dans nos classes respectives. Journée de prise de contact, d'organisation. Je m'occupe successivement d'une 5è et d'une 4è. Premier travail que je leur demande : écrire un texte où ils se présentent, parlent de leur passé, de leurs goûts, de ce qu'ils ont envie de faire...
Sam,15. Journée de congé pour moi. Lili bosse le matin. Je fais les courses, je me balade un peu dans le quartier (qui est plus intéressant que le 15è ; vraiment, je ne me suis jamais senti aussi chez moi à Paris), je m'affaire aussi dans le ménage... le soir, je rejoins Lili à Montreuil, im Grette-hisala. Toute la famille est présente, dont papa Grette, toujours plus jeune, portant un polo bleu-ciel. Dans la petite cour aux
rosiers devant la maison, nous dégustons une succulente tarte aux poires préparée par Jeannine.

Dim, 16.Journée de décontraction et de travail à Montreuil : Lili fait de la couture (rideaux, couvre-lit) ; moi, je me plonge dans l'organisation de mon enseignement à Meudon. À midi, nous avons la visite d'une amie des Grette, Marie-Thérèse, une infirmière d'origine malgache, et de sa fille Carole : des personnes hautement pittoresques...

Lun,17. Mini- et maxi puces regagnent respectivement Montreuil et Meudon pour exercer leur noble fonction de pédagogues... Le travail prend peu à peu forme à Meudon. Je fais de l'explication de textes en 5è et 4è. L'après-midi, j'organise un débat en 4e sur les problèmes de l'enseignement : étonnant ce qu'ont à dire ces adolescents de 13 ans!

Mar, 18. Dictées en 5e et 4e. L''après-midi, des soeurs missionnaires au Cameroun présentent des diapositives aux enfants.

Mer, 19. L'Ecole ayant encore des problèmes d'organisation, nous mettons tous les enfants en congé. Cela nous permet de respirer un peu.
J'en profite pour aller prendre mes inscriptions à l'Université de Paris VI (où se fera une partie de la licence de psychologie).

Jeu,20. Reprise du travail selon un horaire plus élaboré. Je fais de l'allemand en 4è et 3è (présentation de l'›Allemagne et de sa langue, éléments de prononciation : les élèves de 3è ont déjà un petit début, mais cela ne va pas loin...)

Ven, 21. Ne commençant mon travail qu'à 10 H 30, je fais le marché sur le boulevard de Reuilly : ambiance extraordinaire!

Sam, 22. Le matin, je me rends à une réunion de parents à Meudon. La quasi totalité des parents de nos élèves sont présents. La Directrice présente le corps enseignant et puis s'engage un intéressant dialogue entre parents et maîtres.


LETTRE DU PERE G
Le 20 septembre 73
Chère Madame, cher Monsieur,
Je m’excuse du retard apporté pour vous manifester ma gratitude pour votre charmant accueil lors de mes visites chez vous. Ceci est dû au fait qu’il faisait très beau et que je voulais profiter des derniers beaux jours. Maintenant, la saison a tourné la page. Depuis ce matin il pleut et la température s’est sensiblement rafraîchie.
Depuis le 9, Liliane et Pierre sont dans leur petit logement. Ce n’est pas grand, mais c’est propre. Le samedi et le dimanche ils ont la faculté de venir ici où ils ont un peu plus d’espace vital. Ils ont repris leurs occupations respectives et semblent être satisfaits.
Pour moi, la santé est bonne et j’ose espérer qu’il en soit de même pour vous et pour toute votre famille.
Au revoir chère Madame, cher Monsieur, croyez à ma grande sympathie et merci mille fois.

6.10. Il est temps maintenant que la nouvelle pensée « religieuse » passe de la défensive à l’offensive. C’est elle qui dit l’irréductible différence, vis- à- vis de laquelle toute conception naturelle est toujours déjà une vieillerie.

Introduire le feu nietzschéen dans la pensée religieuse. Le feu plus que nietzschéen, brûlant le nietzschéisme même.

La critique est le moteur de la pensée depuis que pensée il y a et singulièrement depuis l’aube des Temps historiques. Accélération de la critique. Pour aboutir à la critique absolue de toute pensée ; à la mutation de l’heure médiane faisant passer l’esprit de l’objectivation à la poïéticité, exposant la pensée au travail de l’abyssal.
Histoire de la pensée = histoire de sa permanente autocritique.

Paris, le 14/10/73
Mes chers,
Le rite maintenant déjà habituel : nous revenons de notre week-end à Montreuil. Calme soirée de dimanche dans notre home parisien .Lili s’active dans le ménage ; moi, je me mets au clavier à laïus pour vous pondre ceci.
Regard rétrospectif sur ces trois dernières semaines : notre nouvelle vie parisienne (association mini-maxipuce) semble se mettre définitivement en place (hormis le travail universitaire où nous n’avons jusqu’à présent fait que nos inscriptions). La machine tourne, tourne : travail/déplacements/retour à la maison/week-ends rue Savart, et ça recommence… Et déjà nous songeons au prochain congé de la Toussaint…À Meudon, après un gros travail d’organisation, le train-train s’est maintenant établi, avec parfois par-ci par-là un petit événement inhabituel, réunion de professeurs, réunion à la direction de l’Établissement libre, à Paris, séance théâtrale (ainsi vendredi dernier, une troupe de jeunes comédiens a présenté aux enfants les Contes d’Europe d’une manière tout à fait captivante, séance suivie d’exercices de créativité en classe sous la direction des comédiens).
En-dehors du travail, notre préoccupation essentielle de ces dernières semaines a été l’installation de notre charmant petit logis du Boulevard de Reuilly. Notre mobilier est maintenant au complet. Dernières acquisitions : une commode en bois blanc que nous avons vernie ; une étagère dont j’ai commandé les éléments chez un marchand de bois du quartier et que j’ai montée hier. Enfin nous avons un petit nid confortable et reposant, et après les journées harassantes il fait bon y retourner et y retrouver les défoulantes lilipuceries…
Nous verrons donc les K à la fin de la semaine. Je les attendrai comme dit au téléphone vendredi soir à LA QUEUE EN BRIE, entre 19 et 20h.
Au reste du clan, je dis :
Bouchour bisàma.Ech hoff wàs àlles guat geht unterm pulverscher Hemmel.Jetz geb’i s’Wort im schwàrza Katzala.Noch amol sàlu binander : DR WISS WOLF ( oder :dr schwàrz Peter…). (Bonjour à tous, j’espère que tout va bien sous le ciel pulversheimois, je donne maintenant la parole au petit chat noir, encore une fois salut à tous. LE LOUP BLANC ou Pierre le noir.)
 
Encore une fois nous avons eu la joie de vous avoir au téléphone (vive le modernisme) !
Ca y est, plus que des bricoles et nous sommes installés, c’est pas mal (avis tout à fait personnel) et nous nous plaisons ici.
Je crains que le voyage ne soit trop fatiguant pour Igor, de plus nous dormirons tous dans la même chambre  Bd de Reuilly et j’ai peur que nous nous endormions un peu tard, ce qui n’arrangera pas le sommeil du petit (enfin Christiane fera comme elle le jugera). Nous sommes tous fébriles en attendant votre arrivée, heureusement une semaine cela passe vite.
Je vous embrasse très fort, dans quinze jours vous aurez de vrais baisers.
Grands voyageurs n’oubliez pas
-        sacs de couchage
-        -matelas pneumatiques
Lili







26.2.
Rentré hier soir à Paris.

Poïétique = mystique.
Science du non-ego.
Science de la grâce. Mais précisément aucune science de la grâce n’est possible. On ne peut se saisir de Dieu. Il est Amour, Il est Don.

La poïétique ne concerne que les conditions de l’état de grâce, la préparation du terrain.

Science non de la créativité (divine), mais des conditions de la participation humaine (de la  participation de la créature) à la Divine Créativité.

La poïétique n’a rien de commun avec la psychologie de la créativité, qui n’est qu’une étude des aptitudes créatrices du cerveau humain.


11.3.
Sciences humaines. Il n’y a pas de fait humain. Il n’y a qu’un faire.

Toute science de l’homme doit être science poïétique.

Rêve. Difficulté à écrire mon nom.

Education comme action subversive. Ouvrir le conservatisme congénital de l’homme. Introduire à la dialectique ego/non-ego. Introduire à la poïésis.

La seule fonction de l’éducateur : écouter le désir de l’autre et l’ouvrir au monde inépuisable, afin qu’il sorte de sa prison égoïque.


Il ne s’agit pas de nier le désir, mais de l’ouvrir, de le faire accéder au jeu profond.

21. 3.
Rêve. MM conduit un gros camion-remorque. Des ouvriers s’accrochent à l’arrière du véhicule. Survient un camion-grue. Manœuvres difficiles. Les véhicules entrent en contact. Pleurs de MM.


8.4.
Ce soir, été chez L.


13.4.
Pulversheim. Rentré hier soir de Paris.

18. 4.
Rêves. - Phalle mal formé.

-         Fête. Bâtiments haut perchés sur des hauteurs. Pour les atteindre, il faut grimper une espèce d’énorme arbre. Vertige. Au bout de l’escalade, impossible de continuer : vide. On emprunte une autre voie, sorte d’escalier roulant liquide…

-         Voyages. Chine. On est à Pékin, immenses villes traversée de canaux. Accueil froid de Mao et d’un autre dignitaire. Promenade dans les zones suburbaines ;   campagne.

Auto-éducation permanente. La vie comme processus d’auto-éducation, comme recherche illimitée, sous toutes les formes.


9.7.
Un nouveau type de sage. Vivant simplement la vie entière. Avec application. Homme caractérisé non par le retrait, mais par l’engagement plénier, sans ostentation, dans l’existence terrestre. 

 
21.7. Côme.
Il ne s’agit plus de devenir les maîtres de la nature, mais de s’en faire les serviteurs.

Il s’agit d’entrer dans le jeu poïétique du monde, et non de s’obstiner dans la poursuite du jeu autonome de l’homme, jeu de mort.


Source des états psychopathologiques : l’existence contre nature de l’homme occidental.
(2015: trop simple). 

Médecine, psychologie, pédagogie, politique, économie... considérées du point de vue de la vie "abyssale".
(21.1.08
Profond, abyssal… J’ai horreur aujourd’hui de ce vocabulaire romantique dont j’abusais à l’époque. Détestable propension au vague et au vaste. Noyade dans l’abstraction nébuleuse.)

23.8.
Signification du nihilisme.

1. Dieu est mort, le monde est sans fondement.

2. Oui, le monde est depuis toujours sans fondement, le monde est le sans- fond même. Le vieux Dieu n’est qu’un leurre.

Aller au bout du nihilisme. Au-delà du sentiment du néant, tu trouveras Dieu comme ténèbre abyssale.

Le nihilisme est le passage obligé de l’ère du Dieu objectivé à l’ère du Dieu « poïétique ».

La vérité du Dieu « abyssal » passe par le nihilisme. Sans l’épreuve du Néant, la pensée se maintient dans la contrée des vieilles illusions.


Ce n’est pas le devenir qui est illusion, c’est l’être. Nous ne voulons nullement imprimer le sceau de l’être sur le devenir. Nous consentons à l’abyssalité sans réserve.



 
6.10.
Il est temps maintenant que la nouvelle pensée « religieuse » passe de la défensive à l’offensive. C’est elle qui dit l’irréductible différence, vis-à vis de laquelle toute conception naturelle est toujours déjà une vieillerie.


Introduire le feu nietzschéen dans la pensée religieuse. Le feu plus que nietzschéen, brûlant le nietzschéisme même.


Crie crie au-dessus des eaux visage troué visage traversé de feu.

La critique est le moteur de la pensée depuis que pensée il y a et singulièrement depuis l’aube des Temps historiques. Accélération de la critique. Pour aboutir à la critique absolue de toute pensée, à la mutation de l’heure médiane faisant passer l’esprit de l’objectivation à la poïéticité, exposant la pensée au travail de l’abyssal.

Histoire de la pensée = histoire de sa permanente autocritique.

Paris, le 14/10/73

Mes chers,

Le rite maintenant déjà habituel: nous revenons de notre week-end à Montreuil. Calme soirée de dimanche dans notre home parisien. Lili s’active dans le ménage; moi, je me mets au clavier à laïus pour vous pondre ceci.

Regard rétrospectif sur ces trois dernières semaines : notre nouvelle vie parisienne (association mini-maxipuce) semble se mettre définitivement en place (hormis le travail universitaire où nous n’avons jusqu’à présent fait que nos inscriptions). La machine tourne, tourne : travail/déplacements/retour à la maison/week-ends rue Savart, et ça recommence… Et déjà nous songeons au prochain congé de la Toussaint

A Meudon, après un gros travail d’organisation, le train-train s’est maintenant établi, avec parfois par-ci par-là un petit événement inhabituel, réunion de professeurs, réunion à la direction de l’Etablissement libre, à Paris, séance théâtrale (ainsi vendredi dernier, une troupe de jeunes comédiens a présenté aux enfants les Contes d’Europe d’une manière tout à fait captivante, séance suivie d’exercices de créativité en classe sous la direction des comédiens).

En-dehors du travail, notre préoccupation essentielle de ces dernières semaines a été l’installation de notre charmant petit logis du Boulevard de Reuilly. Notre mobilier est maintenant au complet. Dernières acquisitions: une commode en bois blanc que nous avons vernie; une étagère dont j’ai commandé les éléments chez un marchand de bois du quartier et que j’ai montée hier. Enfin nous avons un petit nid confortable et reposant, et après les journées harassantes il fait bon y retourner et y retrouver les défoulantes lilipuceries…

Nous verrons donc les K à la fin de la semaine. Je les attendrai comme dit au téléphone vendredi soir à LA QUEUE EN BRIE, entre 19 et 20h.

Au reste du clan, je dis :

Bouchour bisàma.Ech hoff wàs àlles guat geht unterm pulverscher Hemmel.Jetz geb’i s’Wort im schwàrza Katzala.Noch amol sàlu binander : DR WISS WOLF ( oder dr schwàrz Peter…). (Bonjour à tous, j’espère que tout va bien sous le ciel pulversheimois, je donne maintenant la parole au petit chat noir, encore une fois salut à tous. LE LOUP BLANC ou Pierre le noir.)

 
Encore une fois nous avons eu la joie de vous avoir au téléphone (vive le modernisme) !

Ca y est, plus que des bricoles et nous sommes installés, c’est pas mal (avis tout à fait personnel) et nous nous plaisons ici.

Je crains que le voyage ne soit top fatiguant pour Igor, de plus nous dormirons tous dans la même chambre  Bd de Reuilly et j’ai peur que nous nous endormions un peu tard, ce qui n’arrangera pas le sommeil du petit (enfin Christiane fera comme elle le jugera). Nous sommes tous fébriles en attendant votre arrivée, heureusement une semaine cela passe vite.

Je vous embrasse très fort, dans quinze jours vous aurez de vrais baisers.

Grands voyageurs n’oubliez pas

-         sacs de couchage

-         -matelas pneumatiques

L

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