1.1.17

PENSEES POUR TEMPS EXTRÊMES


OUVERTURE MÉTAHISTORIQUE

Mondes traditionnels/ Modernité/ Transmodernité


Nous en sommes encore dans la préhistoire de l'humanité.


L'humanité émerge d'un immense cauchemar, tout son passé, et va vers une apocalypse inimaginable, son imprévisible avenir. Nous sommes au milieu du chemin, entre la nuit originelle et l'inconnu.


MODERNITÉ


Les temps modernes fuient en avant à toute vitesse. Vers quoi? Vers le cancer généralisé du monde,vers le Néant. Nécessité d'une nouvelle rupture radicale du temps, trans-moderne: mise en cause de toutes les démesures modernes et réinvention d'un nouveau rapport inspiré à la vie.


 Orgueil de l'Ego moderne en dépit des fameuses grandes blessures narcissiques (Copernic, Darwin, Freud) infligées à l'être humain par la science. Jamais l'homme ne s'est lancé dans des entreprises techno-scientifiques et politiques aussi démesurées, exerçant sa toute-puissance sans réserve.

 La société moderne est celle de la consumation, celle de la destruction irréversible des ressources naturelles et humaines, non celle de la production/consommation harmonieuse, de la relation de respect et d'amour entre les créatures et entre les créatures et la Création.

L’humanité moderne s’incarcère dans les frontières de la finitude qu’elle cherche à étendre spatialement et temporellement sans vraiment en sortir.

« LA SCIENCE NE FAIT QU’AGRANDIR NOTRE CAGE, ELLE NE L‘OUVRE PAS. » (CHARLES DE FOUCAULD )

Révolution cosmologique et théologie.
 
 La plus grande révolution, celle de Jésus, s'est initiée sans que le monde le remarquât. Révolution invisible qui peu à peu bouleversera entièrement l'Histoire humaine. Et ce n'est de loin pas fini.

La Révolution française est une laïcisation  des idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité du christianisme.Elle fait descendre dans le monde les fondamentaux de la Pensée judéo-chrétienne.

Les traces de christianisme apparaissent partout dans le monde moderne, véritable héritier de la subversion évangélique.


Les Maîtres du soupçon. Marx/ Nietzsche/ Freud.


L'émergence des totalitarismes au XX°siècle n'a pas encore été assez interrogée.
Comment cela a-t-il été possible, cette inversion de l'ère des Lumières?

Siècle des guerres mondiales.

XXI°s.   
Après le XX°s., le temps des pires horreurs, n'avons-nous rien appris? Hélas! non. C'est toujours l'éternel retour des vieux démons: nationalismes, islamismes, antisémitismes, islamophobies, xénophobies, terrorismes,.. Sommes-nous les récidivistes aveugles des ténèbres?


XXI° siècle: temps histrionique, tragi-comique après le XX°siècle, siècle-apocalypse, temps des grands délires tragiques. L'Histoire semble se répéter aujourd'hui, mais comme le pensait Marx la seconde fois c'est sous forme de farce.


ANATOMIE DE LA GUERRE ET DE LA PAIX


L’anatomie de la guerre et de la paix aborde toute la gamme des conflits humains, conflits entre nations, entre classes, entre races, entre religions, entre sexes…

La guerre et la paix constituent la problématique la plus grave, la plus sérieuse du vivre-ensemble des hommes. Problématique exigeant une anatomie complexe, un travail de pensée sans fin comparable à celui qui tente d’éclairer les autres grandes déraisons humaines, la folie, le crime, l’érotisme, la mystique…


Tout système du monde, édifié par l’Ego humain et son savoir du Bien et du Mal, instaure forcément le règne du dia-bolique, la guerre des contraires. Guerre des sexes, guerre des générations, guerre des classes, guerre des races, guerre des religions, guerre des nations, guerres à l’infini dans l’empire de l’engeance humaine, inhumaine…


 S’il y a peut-être des guerres justifiées, il n’y en a pas de propre.


N’est sans doute justifiée que la guerre contre la guerre, la guerre de résistance, la guerre contre l’oppression. Cependant pour ce type d’action armée aussi les fins ne doivent pas autoriser tous les moyens.

Distinguer guerre et résistance armée, guerre contre la guerre.

Résistance à tout Système du monde voulant mener sa guerre de domination, établir son règne. Résistance à toute entreprise totalitaire, quelle que soit sa nature.

  
Les guerres sont pour la plupart des crimes de masse perpétrés au nom de la Toute-Puissance humaine.
La Toute- Puissance humaine se cache sous divers noms : Dieu, Nation, Patrie, Royaume, Peuple, Race élue, Classe élue...


Les guerres de religion ne sont pas des guerres au nom de Dieu, mais au nom du faux Dieu de la puissance et de la domination.

 
 La vraie guerre sainte est la guerre sans fin ici et maintenant entre la puissance et la vie, entre la destruction et la vie,entre la mort et la vie, entre les discours haineux, hégémoniques et la parole de vie qui brûle au cœur de chaque homme, de chaque femme, de chaque enfant.



Le plus stupéfiant est l’obéissance aveugle des masses aux injonctions guerrières. La guerre est une folie collective qui emporte dirigeants et collectivités dans le même séisme insensé, mêlant les motivations les plus diverses.
 
 La guerre comme exemple patent du profond masochisme humain. Pour aucune autre entreprise les hommes acceptent en masse de tant souffrir, de supporter l’invivable, de sacrifier leur vie que pour les actions meurtrières et dévastatrices des guerres.
 
Logique sacrificielle des nations.

La guerre est la criminalité autorisée et même glorifiée par la collectivité.

Toute guerre est criminelle, hors la légitime défense.

Apostasier la religion de la guerre.

La guerre: cette folie collective dont on peut parfois comprendre les causes, mais dont les conséquences frisent le plus souvent le délire, l’apocalypse insensée, invalidant après coup quasi toute entreprise guerrière.

La guerre : chose de l’homo demens, affaire de la démentielle hubris humaine, de la bêtise du « Gros Animal » (désignation platonicienne de la Cité humaine).

 Progrès dans la violence au cours du temps. Croissance de la barbarie. L’homme reste sans doute également méchant à travers les âges. Mais il ne cesse de perfectionner et d’accroître les instruments qui lui permettent d’exercer sa malveillance et sa cruauté.

A la guerre des corps qui déchiquette de vraies chairs vivantes se superpose toujours la guerre des esprits faite en grande partie de mensonges.

Le premier mort de la guerre est l’esprit de vérité.

 
Une bonne part des soldats de toutes les guerres sont sans doute des « malgré-nous », bétail mené à l’abattoir par les Puissants.
Et la plupart des « héros » morts pour la Patrie inscrits sur les monuments publics ont été sacrifiés malgré eux à l’Idole patriotique.
 
Guerre, folie surtout masculine, folie de la toute-puissance mortifère: les hommes ne possédant pas la douce puissance féminine de donner la vie s’approprient sans mesure la puissance de donner la mort.


Dans la guerre des sexes, l’armistice se conclut au lit.


Les deux grandes idoles des XX°-XXl° siècles : la guerre et le sexe, Thanatos et Éros. Jamais ne se sont déployées au grand jour avec une force et une crudité semblables les pulsions meurtrières et les pulsions érotiques.


Notre guerre intime n’oppose pas le corps et l’esprit, mais l’esprit et l’esprit. Le corps est le champ de bataille.


Toute guerre est fratricide.

Toute guerre est suicidaire, autogénocidaire.


 L’humanité : espèce homicide, suicidaire : des êtres mortels, des êtres voués à la mort, ô paradoxe ! se donnent la mort au lieu de se donner la vie.

Dans le monde mondialisé, s’unifiant, toute guerre peut être considérée désormais comme une guerre civile de l’humanité.


Nous pleurons abondamment sur les tragédies du passé et nous restons souvent scandaleusement indifférents à celles qui se déroulent sous nos yeux.

Rappeler sans fin les horreurs du passé tout en ouvrant les yeux sur celles du présent. Ne pas séparer devoir de mémoire et devoir actuel de faire face au Mal toujours resurgissant.


 Même après Verdun, Auschwitz, Hiroshima, le Goulag, les Khmers rouges, le Rwanda, la Syrie, Daesh…, même après le pire, l’humanité ne comprend pas et continue son vieux jeu aveugle de mesquineries et de saloperies petites et grandes. Espèce incurable ?

Nous savons maintenant, non seulement que les civilisations sont mortelles, mais que toute civilisation, quelle qu’elle soit, peut être porteuse du meurtre absolu.

 XX°-XXI° siècles. Guerres mondiales, révolutions, totalitarismes, génocides, terrorisme...La Modernité est à la fois temps des lumières et temps des ténèbres extrêmes. Il reste à penser cette immense contradiction de l’époque contemporaine.

Avec les guerres mondiales, émerge la conception de la guerre totale, déploiement de la pure puissance devant laquelle il n’y a plus rien de sacré. C’est la manifestation la plus radicale du règne de l’Ego humain tout-puissant de la Modernité.


 La guerre totale (« totaler Krieg ») est une invention de l’ère moderne, tentative de mise au service de la pulsion de meurtre et de destruction de toutes les forces techniques et humaines de la société au nom d’une Idée totalitaire.


Évitement apparent de la guerre nucléaire totale durant la guerre froide. L’humanité semble craindre malgré tout sa propre autodestruction, ne cessant de frôler la catastrophe finale sans jamais y choir irrémédiablement.


 Impossibilité de la guerre totale, suicidaire pour l’humanité. Impossibilité du total pacifisme : on laisserait libre cours à la barbarie effrénée.


 Dans la guerre moderne caractérisée par sa totale technicisation, le facteur purement humain devient secondaire. Celui-ci reprend cependant un rôle prépondérant dans les conflits de la décolonisation qui sont la matrice grosso modo des formes d’action armée contemporaines, l’ère du terrorisme, des violences urbaines venant des exclus ou des activistes d’extrême-droite ou d’extrême-gauche, attaques diffuses bien qu' ubiquitaires contre l’ordre établi du monde actuel.


La guerre au XXI° siècle.
Déclin des grands conflits entre nations ?
Ère du terrorisme, des guérillas. Ère de la grande guérilla mondialisée, attaques multiformes des exclus contre les grands ordres établis nationaux, internationaux.



Délaisser les liturgies patriotiques, ces délires nationalistes qui précèdent et qui suivent les absurdes massacres des peuples.

Commémoration des guerres. On verse des flots de larmes, on psalmodie des lamentations sur des hécatombes et des décombres vers lesquels on s’est ébranlé souvent avec enthousiasme.

1914-1945. Comment les peuples ont-ils accepté globalement deux fois l’imposition des guerres les plus démentielles de l’Histoire ? Incompréhensible…Ou preuve du caractère moutonnier, légaliste des masses et de leur soumission à l’ordre-désordre collectif ? Complicité désastreuse des masses soumises et des dirigeants aveuglés par la toute-puissance.

Ne peut-on accuser de crime de guerre une bonne part des dirigeants politiques et militaires de quasi toutes les nations ? Ils ont sur la conscience des millions de morts inutiles, des gaspillages insensés de jeunes vies. Criminels de guerre, nombre de grands hommes admirés par les foules, statufiés sur nos places, célébrés dans nos panthéons…

Les deux guerres mondiales : une seule guerre en deux périodes. La seconde période radicalise la première tant au plan politique qu’au plan militaire et accentue la technicisation des entreprises guerrières avec son final nucléaire à Hiroshima-Nagasaki. L’homme n’est de plus en plus que l’opérateur des processus techniques de toutes sortes.

Ne pas se laisser envoûter par les hymnes chantant la gloire des batailles avec clairons et tambours, ni à l’inverse tomber dans le pacifisme facile. Évidemment il faut rendre hommage aux générations qu’on a saignées tout en proclamant sans ambiguïté l’absolue folie des guerres et l’horreur qui s’en suit.
  
 Le plus grand nombre aspire à la paix et cependant les masses se laissent entraîner dans la guerre qu’elles font parfois bon gré mal gré de la façon la plus barbare. Terrible comportement moutonnier.


 Les hommes sont unanimes à condamner la guerre et cependant n’ont de cesse d’en provoquer de nouvelles ou pour le moins de subir passivement comme un mal inévitable les conflits armés qui surgissent. Peu d’individus se lèvent pour faire ouvertement la guerre à la guerre.


 S’il faut souvent du courage pour faire la guerre, il faut encore plus de courage pour s’y opposer.


 On rend hommage aux morts pour la patrie et on oublie toujours de rendre hommage aux guerriers de la paix, rares artisans de la paix qui se sont battus courageusement pour empêcher les guerres. Les peuples préfèrent l'héroïsme de la mort à l'héroïsme pour la vie.


 L’inverse de l’homme de violence, du grand criminel n’est pas l’homme de moralité moyen, le conformiste, mais l’extrémiste de l’Amour. L’homme moyen suit les mouvements de masse, guerre ou paix, et ne devient jamais un guerrier de la paix.


 Le Christ : JE NE SUIS PAS VENU APPORTER LA PAIX, MAIS LA GUERRE. Guerre sainte entre le Verbe de Vie et les Visions du monde, l’Ordre-Désordre humain régi par les Egos humains individuels et collectifs.

 
Ce qu’il y a de vraiment grand, ce sont les êtres humains qui consentent à s’écouter et à faire la paix par-delà leurs différences. Rien ne dépasse en sublimité l’œuvre de paix, de réconciliation. Les plus glorieux faits de guerre sont dérisoires en comparaison.

Il n’y a pas de chemin pour les hommes hors de la réconciliation permanente. Ou c’est la guerre et la mort, ou c’est la paix et la vie. Ou bien ou bien valable pour toutes les cultures humaines, l’éthique de base que nulle humanité ne peut éluder.


La seule façon de vivre entre les êtres humains est le pardon perpétuel.
Le pardon perpétuelle ou la guerre perpétuelle.

Pardon est l’autre nom de la paix.


“Il n'y a que deux puissances au monde, l'épée et l'esprit : à la longue, l'épée est toujours vaincue par l'esprit. ”

NAPOLÉON BONAPARTE


La paix a sa source dans la reconnaissance mutuelle sans réserve des êtres humains comme semblablement humains à part entière, avec des droits semblables.

 Les êtres humains servent avec passion la puissance, l’argent, la domination, la guerre, le règne du Surmoi et du Moi humains. Ils suivent en masse Alexandre, César, Attila, Louis XIV, Napoléon, Hitler…
Leur enthousiasme est nettement moindre pour suivre les voies du renoncement, du pardon, de la paix, du partage…Les témoins de ces voies sont rejetés, calomniés, assassinés, crucifiés.


La paix est le plus souvent la guerre poursuivie par d’autres moyens.


 Faire la paix est une tâche infiniment plus difficile, infiniment plus complexe, infiniment plus délicate que de faire la guerre où il suffit de suivre la logique unilatérale de la puissance.


 Les grands problèmes de l’humanité, paix, respect du milieu naturel, politique, justice, éducation, psychanalyse…, constituent toujours des tâches « impossibles », des tâches ne suivant pas une logique simpliste, exigeant toujours de l’invention.

 
L’humanité n’a pas d’autre solution à la fin que de s’entendre sur toute la Terre, sa fragile patrie cosmique.


 C’est maintenant le choix entre le réalisme utopique, le règne de la vie, ou la destruction du monde humain, le règne de la mort.


Déclarons une guerre autre que ces guerres d’empires, de nations, de races, de classes, ces querelles de clochers.
Déclarons la plus grande guerre, la guerre des Vivants pour les Vivants, pour les astres, les plantes, les animaux, la guerre pour la beauté de la Création, la guerre de la Vie contre les forces de mort.


Le consumérisme contemporain est le règne du "dernier homme" nietzschéen, l'homme qui se contente de jouir de lui-même. Narcissisme absolu.

Critique du bourgeoisisme et de l'antibourgeoisisme (Rimbaud, Debord...) endroit et envers de l'homme moderne.

Notre époque tragique, étreinte par une crise profonde, pluridimensionnelle, a refoulé la pensée du tragique et banalisé toute chose, la vie, la mort, le bien, le mal...


TRANSMODERNITE

Le mot magique RÉVOLUTION ne semble plus fonctionner pour le 21° siècle.

Il faut des antirévolutions, des mises en cause des visées de la Modernité sans retomber dans la Pré-modernité, les archaïsmes anciens.

La Transmodernité exige un immense renoncement aux délires de l'Ego humain.


 Il y a une grande mue civilisationnelle en cours: sortie de la démesure moderne. Elle est encore invisible, mais elle métamorphosera peu à peu le monde humain, malgré d'immenses résistances.

La grande mutation historique est le passage du Régime moïque-surmoïque ancien et moderne (Ordre venant d'en haut) au Régime de la Parole venant du Dedans. 

Jeu fécondant entre les religions, entre les cultures, entre les races, entre les sexes. Sortir de la conception dogmatique, essentialiste, de l'être humain. Sortir des clivages. S'ouvre l'ère des transreligiosités, des métissages, des libres cheminements entre féminin et masculin...


PROBLÉMATIQUES  FRANÇAISES

La France, trop centrée sur sa capitale, n'a pas vraiment conscience, de sa diversité, de ses marges.


 Défense des cultures régionales.Une nation perd son âme si elle ne valorise pas toute la variété de son patrimoine culturel.France,grande malade de centralisme, reconnais enfin activement ta profonde vivante diversité,tes langues,tes traditions, tes gastronomies, tes paysages...


DESTIN DE L'EUROPE


 Ce qui est commun à tous les Européens,c'est leur culture.Les génies européens, tout en étant enracinés dans leurs patries,constituent un patrimoine universel dépassant les nations.Européens universels,Dante,Cervantès,Goethe,Homère, Hugo,Mozart,Platon,Rembrandt,Shakespeare,etc



 Il faut rappeler clairement et nettement que tout ce qui arrive aujourd'hui en Europe,en particulier le problème des migrants,est la conséquence de plus de cinq siècles de domination et d'exploitation européennes sur quasiment le monde entier. Le grand renversement de l'Histoire.

 
Le populisme est la voie de l'égoïsme collectif cherchant à prendre le dessus sur la voie de la société ouverte où tout être humain peut trouver sa place.
L'essence de l'Europe réside dans la seconde voie, la première étant une trahison de l'Idée européenne.



 Sommes-nous devant la fin lamentable de l'Europe ou devant son véritable accomplissement vers lequel tend toute son Histoire? Allons-nous achever la symphonie européenne ou in extremis la rater définitivement? Manquent la grande inspiration politique et des esprits qui l'osent.

LA QUESTION TECHNOSCIENTIFIQUE

 Le seul progrès qui compte est celui de la qualité humaine de la vie personnelle et interpersonnelle. C'est l'unique critère pour évaluer les soi-disant avancées de la politique, de l'économie, de la technoscience.

L'inéluctable modernisation du monde n'est vivable que si en même temps elle s'accompagne d'un constant retour aux racines de l'être humain, à son cœur intime.
 
Tête de Janus, l'homo sapiens-homo faber. La techno-science apporte d'indéniables progrès matériels tout en accroissant sans cesse les puissances de destruction.

 Conquérir la Lune,conquérir l'espace,grande affaire de la techno-science.Cependant la plus grande affaire humaine est de devenir vraiment humain avec tous les autres humains et toutes les autres créatures.C'est là le vrai "grand pas pour l'homme" à accomplir sur la planète Terre.

 A l'âge du totalitarisme digital, le visage humain et la relation concrète d'être humain à être humain restent l'essentiel.

 Dépourvue de la faculté créatrice, l'intelligence artificielle, robotique, est bête, l'intelligence étant caractérisée par son inventivité.


LA QUESTION ÉCONOMIQUE

Croissance, décroissance...:conception quantitative de l'économie.
Penser une économie de la qualité de vie.

 Aucune culture du passé n'a maltraité les animaux comme nous, les Modernes, les Éclairés, nous le faisons dans les abattoirs, les élevages industriels, les transports massifs inconfortables. La barbarie est grandement contemporaine et n'est pas l'apanage des temps obscurs


LA QUESTION ÉCOLOGIQUE

Être citoyen de la Création de Dieu, c'est notre seule patrie.


 Seule une inspiration transcendante peut sauver le monde du chaos où le mènent les Temps modernes et leurs idolâtries.Cette inspiration se manifeste maintenant par l'appel au respect de la Création et de toute forme de vie,appel interpelant à présent tous les humains de la Terre.
  

 Deux immenses épées de Damoclès sont suspendues au-dessus de la tête de l'humanité: la menace nucléaire et la menace écologique.

 Dénoncer les manquements des États à la politique écologique, c'est bien. Cependant ne pas oublier en même temps les devoirs de chacune, chacun concernant le souci de l'environnement. Nous sommes tous responsables du respect de la Création, à tous les niveaux de la société.
 
 Modernité : expansion sans borne de l’Ego individuel et/ou collectif. À présent nous sommes parvenus aux limites de cette démesure humaine. Nous sommes acculés à une conversion si nous voulons éviter la catastrophe.
 
 Concernant la question écologique,tout notre système de vie (technoscience/production/consommation/finance/politique...)est à mettre en cause sans exception,entraînant forcément une mise en cause du mode de vie de chacun.Sommes-nous prêts pour cette révolution d'un nouveau genre?

Adresse aux jeunes manifestant pour le climat: manifester, c'est très bien; mais êtes-vous prêts à changer radicalement de mode de vie pour sortir des démesures modernes, à renoncer au consumérisme, au confort facile, à la folie automobile, aux gaspillages énergétiques, alimentaires, etc...Ne suffisent ni les slogans des manifestations ni même les mesures politiques. Une révolution totale il faut.


C'est maintenant la guerre non-violente entre les jusqu'au boutistes de la Modernité et de ses démesures et les adhérants à la voie de la mesure en tout domaine. C'est maintenant la fin de l'hubris moderne ou la fin du monde


 Le monde moderne a choisi le matérialisme et l'hubris, donc le principe de destruction et de mort. L'autre voie: l'Esprit vivant et la mesure, donc le principe de création et de vie. C'est aujourd'hui mondialement le choix pour l'homme entre la Vie et la Mort.

Il ne s'agit pas seulement de sauver la planète, nouveau slogan du temps, mais de sauver l'humanité qui a vendu son âme aux démons modernes. Il s'agit de retrouver la vérité vivante de l'être humain corps et âme délivré de ses fantasmes de puissance et de possession.


"La guerre pour le climat" (Hulot) est maintenant l'affaire de tous les humains sans exception, quels que soient leur statut et leur origine. Pour la première fois toute l'humanité doit avoir  une visée commune.

Nous vivons des temps fatidiques et l'époque ne propose au plan politique quasi que des nains, des idiots ou des discoureurs pour affronter la guerre mondiale actuelle, "la guerre pour le climat" (Hulot), la guerre pour sauver la planète Terre, notre habitat.

Les politiques écologiques tentent de sauver par de vains compromis ce qui aujourd'hui exige une révolution absolue,sans commune mesure avec toute l'Histoire de l'Homme,l'être qui a toujours voulu AVOIR PLUS et non l'être qui veut ÊTRE PLUS.L'avenir sera qualité et non quantité.


Il n'y a qu'une solution à la grave crise écologique du monde: repenser de fond en comble notre mode de vie productiviste,consumériste,capitaliste;sortir de la course en avant aveugle de la modernité.Discours et mesures de compromis sont insuffisants.

 L'inéluctable apocalypse écologique qui menace de plus en plus le monde est étrangement un "cauchemar climatisé", mixture de fin du monde et de confort technologique avancé, sans effondrement de la voûte céleste. C'est ce qui fait la difficulté d'y croire.

LA QUESTION POLITIQUE

 L'être humain est un animal migrateur depuis ses origines et toute la Terre lui appartient. Toute frontière n'est-elle pas qu'une édification d'égoïsme?

Les religions et la politique.
La Bible et la politique. St Paul.

L'illusion politique.

 Monde politique: y règne un certain automatisme sans nuances, les partis d'opposition étant forcément négatifs, les partis au pouvoir forcément positifs. Or les sociétés humaines ne sont que nuances, jeux infiniment complexes d'aspects positifs et d'aspects négatifs.


 La tête de l’État, roi, président, sert en grande partie à être la cible des mécontentements et des mouvements d'opposition de la nation. Rare l'amour désintéressé du Prince.

Antipolitique. Résister aux Pouvoirs.
Ne pas confondre antipolitique et apolitisme.

"On nie Dieu au nom de la justice, mais l'idée de justice se comprend-elle sans l'idée de Dieu? "( CAMUS, L'homme révolté).

 1789: abolition des privilèges de l'Ancien Régime. Mais toujours se reconstitue la classe des privilégiés: bourgeoisie de l'ère industrielle, nomenklatura des régimes communistes, super-riches du capitalisme mondialisé...Éternel retour inéluctable?

Les nations visent la grandeur et oublient souvent leur tâche éthique essentielle: promouvoir l'unité vivante du genre humain à travers sa munificente diversité.


SITUATION SPIRITUELLE DE NOTRE TEMPS


 L'humanité prend conscience planétairement d'elle-même pour la première fois au bout de sa lente émergence multimillénaire. En même temps se pose aussi pour la première fois la question de sa survie. Singulière concomitance de ces deux événements capitaux de l'Histoire humaine.

 Toutes les civilisations anciennes et modernes ont aspiré à la toute-puissance. C'est cette aspiration qui mène finalement l'humanité à l'abîme. Comment concevoir le renoncement à cette aspiration cataclysmique, renoncement qui semble être notre seul salut?


 L'issue de la crise mondiale de l'humanité ne sera pas politique. Elle ne peut être que spirituelle.


PROFONDEURS HUMAINES

 Nombre de nos contemporains se noient dans le présent sursaturé, le trop-plein du temps. Seule voie de salut: faire halte, prendre de la distance et plonger régulièrement dans son silence intérieur.

 Notre monde a besoin d'une immense cure de silence. Une cure immensément immense.

 Monde sursaturé. Nous avons tué le silence, la vacance. Sans la vacance, sans le liquide amniotique du silence, il n'y a plus de nativité de la vie.


 L'Image prime aujourd'hui sur le Verbe, nous submerge et nous exile dans la superficialité, loin de la profondeur intérieure, pensante, imaginante, rêvante...



INTERHUMANITE

Tout le monde participe à qui mieux mieux au bavardage universel et quasi plus personne n'écoute.

 La vie publique est constamment dans l'hystérie, l'exagération, le spectacle. En même temps restent cachées les vraies misères et l'humble œuvre de vivre.

 Le pathos, l'hystérie, la soif de domination gouvernent la vie publique, déformant toute recherche d'entente, alors que l'esprit de vérité réside dans l'écoute de ce qui parle en nous et entre nous au cœur du silence.

 La liberté d'expression sert à défendre la liberté. Hélas!, elle laisse libre cours en flots fangeux au fanatisme, à la recherche du scandale et à la pire bêtise, expressions qui ne contribuent en rien au combat pour la liberté, bien au contraire.


Une fatalité terrible a pesé sur les femmes depuis toujours. La chape de plomb commence à se lever peu à peu depuis un siècle. C'est un des mouvements de civilisation essentiels de l'époque contemporaine par ailleurs si riche en mouvements de dévastation.


 Le grand oubli du mouvement féministe "Me too": penser la profonde humanité de la relation femme/homme par-delà toute idée de domination, le jeu vivant du féminin et du masculin qui constitue l'être humain.

 L’ÉLITE EST MULTIPLE. Cependant on survalorise aujourd'hui l'élite politique, technocratique, gestionnaire, branchée surtout sur le quantitatif; on tient peu compte de l'arc-en ciel des élites de la qualité, artisans, chercheurs, artistes, poètes, penseurs, témoins de spiritualités.


 Le mal nous écrasant, c'est la rage effrénée de l'Avoir, la démesure des richesses et du confort qui traverse une bonne part de la société. Jamais l'égoïsme humain n'a atteint de telles dimensions, menaçant l'équilibre du monde.

LA QUESTION ANTHROPOLOGIQUE

Le propre de l'Homme.
Homme/Animal.

Structure de l'être humain.

 Concernant les problèmes humains, on oublie aujourd'hui que l'essentiel réside dans l'animation intérieure de notre être, dans l'âme (anima). On réduit quasi tout aux aspects matériels, corporels de la vie. Retrouver l'âme que toutes les thérapies de notre temps semblent ignorer.

 Langue.

Tout dialecte est une langue dominée, refoulée. Il n'y a pas de dialecte. Tout parler est langue.

La France ignore superbement ses langues.

Toute langue qui meurt est un amoindrissement de l'humanité.



LA QUESTION MÉDIATIQUE

Caractère bifrons des réseaux sociaux: d'un côté la surveillance générale, l'exploitation anarchique, incontrôlée des données; de l'autre le nouvel instrument des mouvements démocratiques de base.

Les réseaux sociaux sont en grande partie le nouveau véhicule de la connerie humaine. Certes la Bêtise est de toutes les époques, mais elle est aujourd'hui multipliée à l'infini par les nouvelles techniques de communication.

LA QUESTION INTERCULTURELLE

Nous,les Occidentaux,nous sommes les champions pour déformer les sagesses d'autrefois et d'ailleurs en les banalisant et en les assimilant à notre vision du monde matérialiste,rationnel,mercantile. Défigurés, incompris le yoga, le zen, le sens de la nature africain, amérindien...



LA QUESTION SEXUELLE
Bataille Beauvoir Foucault Freud Genet Lacan Sade



LA QUESTION ESTHÉTIQUE
Les révolutions poétiques. Kristeva.
Poésie, la subversion impossible. Échec des avant-gardes.Rimbaud. Mallarmé. Surréalisme...

L'art, la critique d'art, le marché de l'art.

Obscène le marché de l'art. Obscène de spéculer avec l'angoisse, la souffrance, la folie des créateurs, le sang des poètes.

L'évaluation financière de l'art et son accaparement par les possédants sont des blasphèmes contre la Beauté.

 L'art séparé du Sacré a sombré dans l'inferno du Marché et de l'Argent et n'en sortira que par un rapport réinventé au Transcendant.


 Tout grand créateur, toute grande créatrice met en œuvre le jeu du masculin et du féminin. Toute grande œuvre intègre et transcende la polarité sexuelle. Critique du machisme de l'histoire culturelle, dominée par le principe masculin.


LA QUESTION ÉTHIQUE

 J'exècre le bourgeoisisme, la rage de posséder et de posséder toujours plus dans un monde précaire, impermanent, où avoir ne peut être la finalité de la vie.


LA QUESTION RELIGIEUSE

La plupart de nos contemporains sont indifférents à la question religieuse et non explicitement athées.

La question de Dieu s'est évanouie et croyance - incroyance avec elle.


 Le monde contemporain est occupé ou par l'explosive religion économico-politique mondialisée ou par le divertissement sans entrave des masses. Nous vivons le total oubli de la question essentielle: quel est le sens de l'existence humaine individuelle et collective?

 
"Le malheur de notre temps, c'est justement d'être devenu exclusivement le "temps", la temporalité qui, dans son impatience, ne veut rien entendre de l'éternité" (KIERKEGAARD).



Expériences spirituelles dans l'ère moderne. Athéisme et foi. Kierkegaard. Dostoïevski. Nietzsche. Bataille. Lubac. Sartre. Sollers.

La Pensée du Mal. Sade. Rimbaud. Nietzsche. Bataille.Genet.

Le sacré après la mort de Dieu. Bataille, Caillois, Ginsberg, Leiris, Nietzsche, Pasolini, Tarkovski.

 Chacun sa religion, chacun sa foi, chacun sa philosophie, chacun sa vérité... Relativisme qui est une forme de défense contre la vérité, la vérité demeurant dans les profondeurs de l'âme, vérité à vivre et non à conceptualiser.


Vogue de la méditation. N'y a-t-il pas une défiguration de l'ascèse spirituelle si on ne voit dans la méditation que les aspects quantitatifs, neurologiques, psychiques, les bénéfices pour l'Ego? Fausse redécouverte de l'âme? Ersatz spirituel pour monde sans Dieu, sans véritable foi en l'Esprit?

La religion et la pensée de l'inconscient.
Freud Jung Lacan Vasse Bellet Sibony Juranville


Approche du christianisme. L'essentiel échappe à nos contemporains religieux ou areligieux: la Croix et la Résurrection, l'abyssale profondeur du Christ.


La bonté seule sauvera le monde.

NIETZSCHE et le divin.
Prise de conscience  de la mort de Dieu chez Nietzsche et de ses conséquences, nettement plus que chez Marx et Freud.

DIONYSOS OU LE CRUCIFIE-RESSUSCITE.

Le monde actuel veut le salut en ce monde et non le salut du monde.


INDEX THÉMATIQUE
Abstraction lyrique/Allemagne/Anarchisme/Animal/Anticapitalisme/Antimilitarisme/Antimodernes/Antipsychiatrie/Antisémitisme/Antispécisme/Antithéâtre/Architecture/Armes/Art/Athéisme/Avant-Garde artistiques/
Beat generation/Beauté/
Capitalisme/Care/Catastrophisme/Changement climatique/Chine/Cinéma/Civilisation/Collapsologie/Colonialisme/Commerce/Communication/Communisme/Conquête spatiale/Conservatisme/Constitutions/Consumérisme/Contrat/Cosmologie/Crime contre l'humanité/Cubisme/Culture/
Dadaïsme/Décadence/Déclin/ Déclinisme/Décolonisation/Défense/Démocratie/Démographie/Dérèglement climatique/Désindustrialisation/ Désobéissance civile/ Développement durable/Dictature/Digitalisation/Divertissement/Domination masculine/Drogue/Droite-Gauche/Droits de l'animal/Droits de l'enfant/Droits de l'homme/
Écologie/Économie/Éducation/Effondrement/Égalité/Élitisme/Énergie/Environnement/Éros et thanatos/Érotisme/Esclavage/Esthétique/État /Ethnologie/ Europe/Extrémismes/
Famille/Famine/Fascisme/Féminisme/Finance/Fin du monde/Folie/France/Fraternité/Futurologie/
Gauchisme/Génocide/Genre/Géopolitique/Globalisation/Guérilla/Guerre/Guerre froide/ Guerre totale/
Histoire/Histoire mondiale/Hégémonie mondiale/
Identité/Immigration/Inconscient/Industrie/Inégalité/Informatique/Intelligence artificielle/Internet/Islamisme/Justice/
Laïcité/Libéralisme/Liberté/Liberté d'expression/Lois bio-éthiques/Loisir/Lumières/Lutte des classes/
Mai 68/Machine/Marché/Marxisme/Médecine/Médias/Métahistoire/Métapsychologie/Militarisme/Misère/Mobilité/Modernité/Mondialisation/Mort/Mort de Dieu/Multiculturalisme/
 Nation/ Nationalisme/Nazisme/Néolibéralisme/Nihilisme/Non-violence/Normalité/Normalisation/Nouveau roman/Nouvelle Vague/Numérique/Numérisation du monde/
Occident/Oligarchie/Orient/
Pacifisme/Paix/Parti/Pauvreté/Pédagogie/Personnalisme//Philosophie/Physique quantique/Politique/Pollution/Pop'art/Populisme/Pornographie/Post-modernité/Procréation assistée/Progrès/Propagande/Protectionnisme//Psychanalyse/ Psychiatrie/Psychothérapie/
Question sociale/
Racisme/Rationalisme/Réalisme/Réalisme socialiste/Réalité virtuelle/Réforme/Régionalisme/Relation humaine/Religion/Renaissance/République/Revenu universel/Révolte//Révolution/Révolutions esthétiques/Robotique/Russie/
Sacré/Santé/Science/Science-fiction/Sciences humaines/Sécularisation/Sécurité/Séparation du Temporel et du Spirituel/Sexualité/Shoah/Sixties/Socialisme/Subjectivité/Sujet/Surpopulation/Surréalisme/Syndicalisme
Technique/Temps modernes/Terrorisme/Théologie de la libération/Théologie de la mort de Dieu/ Totalitarismes/Tradition/Transdisciplinarité/Transhumanisme/ Transition écologique//Transition énergétique/Transmodernité/Transreligiosité/Travail/
Union européenne/Urbanisme/Utopie/
Violence/Virtuel/

INDEX NOMINAL
Adorno/Agamben/Agacinski/Ahrend/Althusser/Aragon/Aron/Artaud/Attali/Aurobindo/
Badiou/Bakounine/Barth/Barthes/Bataille/Baudelaire/Baudrlllard/Bauhaus/Beauvoir/Bellet/Benjamin/Berdiaev/Bergman/Bergson/Bernanos/Blanchot/Blom/Bloy/Boff/Böll/Luc Boltanski/Bourdieu/Dominique Bourg/Breton/Broch/Giordano Bruno/Buber/Butler/
Calasso/ Calvin/Camus/Canetti/Canguilhem/Castoriadis/Michel de Certeau/Chalamov/Chaplin/Char/Charbonneau/Chateaubriand/Châtelet/Che Guevara/Chesterton/Chestov/Chomsky/Bernard Chouraqui/Christen/Churchill/Clausewitz/Clavel/Cochet/Cohn-Bendit/Colomb/Comte/Condorcet/Condition animale/Constant/Copernic/
Danton/Debord/Debray/Decroly/De Gaulle/Deleuze/Derrida/Diamond/Didi-Huberman/Cyril Dion/Dolto/Dostoievski/Dubos/Duchamp/Duflo/Dupuy/Dutschke/
Saïd Edwards/Eisenstein/Einstein/Ellul/Engels/Europe/Evola/
Fanon/Finkelkraut/Flaubert/Foessel/Elisabeth de Fonteney/Foucault/Fourier/Freinet/Freud/Froidevaux-Metterie/
Galilée/Gandhi/Gauchet/Gide/Giono/Girard/Glucksmann/Godard/Goethe/Gorz/Gramsci/Grass/Gropius/Guardini/Guénon/Guillebaud/Gutenberg
Habermas/Harari/Hawking/Hegel/Heidegger/Hello/Hemingway/Héritier/Hitler/Hobbes/Hölderlin/Hugo/Hulot/Humboldt/Hus/Husserl /Huttington/
Illich/Isou/
Jaurès/Jean-Paul II/Jorion/Jouve/Joyce/Jullien/Jung/Jünger/Juranville/
Mehdi Belaj Kacem/Kafka/Kandinsky/Kant/Kazanzakis/Kepler/Keynes/Kierkegaard/Martin Luther King/Klee/Etienne Klein/Klimt/Klossowski/Kojève/Kraus/Kundera/Küng/
Lacan/Lanza del Vasto/Latour/DH Lawrence/Leary/Le Corbusier/Lefèbvre/Lefort/Leiris/Lénine/Lévinas/Lévi-Strauss/Benny Lévy/Bernard-Henri Lévy/Lincoln/Guillaume Logé/Lubac/Lupasco/Luther/Rosa Luxemburg/Lyotard/
Machiavel/Mac Luhan/Maïakowski/Joseph de Maistre/Malevitch/Malraux/Malthus/Mandela/Thomas Mann/Mao/Marcuse/Marion/Maritain/J.Clet Martin/ Marx/Mauriac/Menasse/Merleau-Ponty/Messiaen/Monnet/Montessori/Thomas More/Morin/Mounier/
Napoléon/Nassehi/Neill/Nietzsche/Nouveau Roman/Nouvelle Vague/Novalis/
Onfray/Oppenheimer/ Ortega Y Gasset/Orwell/
Parti/Pascal/Pasolini/Pasternak/Péguy/Pelluchon/ Personnalisme/Piaget/Picasso/Picq/Piketty/Popper/Porcher/Proudhon/
Rahbi/Rancière/Rawls/Reeves/Reich/Renan/Ricoeur/Rifkin/Rilke/Rimbaud/Robespierre/Rolland/Roosevelt//Rosanvallon/Rougemont/Rousseau/Russell/Saint-Exupéry/Saint-Just/Sartre/Schérer/Schiller/Schoenberg/Schweitzer.Segalen/Sibony/Simondon/Peter Singer/Sizek/Sloterdijk/Soljénitsyne/Sollers/Sorel/Spengler/Staline/Edith Stein/Barbara Stiegler/ Stiegler/
Tarkovski/Charles Taylor/Teilhard de Chardin/Thibon/Thoreau/Todorov/Tolstoï/Toqueville/Touraine/Trakl/Trigano/Trotzki/Tzara/Unamuno/
Vahanian/Valadier/Valéry/Vaneigem/Vasse/Vattimo/Vigée/Virilio/Visconti/Voltaire/
Waechter/Martin Walser/Washington/ Weber/Simone Weil/Weininger/Colin Wilson/Winnicott/Wittgenstein/Wittig/
Zemmour/Zizek/Zola// Zweig

GENESE-APOCALYPSE



Pensées sur l'origine et la fin du Monde, sur l'origine et la fin de l'Homme, sur le sens de la Création

La Création est d'abord immensité de splendeur. Évidence absolument incontestable.


Stupéfiante puissance du déploiement des galaxies, de la naissance des étoiles.


Milliards de galaxies, milliards d'années-lumière...Ce monde où nous vivons, nous les infimes créatures humaines, est un vertige hallucinant.


Vie végétale, animale, époustouflante force de vivre de toutes les créatures vivantes et en même temps stupéfiante précarité, inéluctable finitude.


Les Livres sacrés de toutes les cultures, la Bible  et toute la poésie humaine chantent cette sublime splendeur  du Cosmos et de toute la Nature.

Beauté, grandeur et infinie complexité.


Admirable Cantique des créatures de François d'Assise.


LA PAUVRETÉ DE SAINT FRANÇOIS ÉTAIT LE DÉSIR DE JOUIR PUREMENT DE LA CRÉATION. " DE CE TOUT, PAR LE DÉTACHEMENT NOURRIS-TOI." (SIMONE WEIL)


LUMIÈRE D’ORPHÉE  
Je suis Orphée le Poète.

Voici, je me lève et je déclare aux assis, aux assoupis, aux endormis, aux ectoplasmes, oui je déclare clairement, distinctement, à pleine gorge
que je suis poète.

Les mots brûlent dans mes entrailles, les mots saignent en moi, les mots m'enivrent comme de l'alcool.

Voici, je me lève et je déclare aux créatures du bon Dieu, je suis Orphée, le poète, l’Étranger fabuleux, la voix des êtres muets. Voici,  je vais incanter, transfigurer toutes les créatures terrestres.
Et je déclare aux pierres, aux âpres rocs, je pénétrerai de mon dire chaleureux votre terrible, froide opacité. Pierres précieuses, diamants, améthystes, opales, je dilapiderai votre luxe royal.
Et je déclare aux arbres, j’imbiberai de ma fluide énergie votre compacité, vos troncs rugueux mangés de lierre, vos racines plongeant dans les entrailles terreuses, vos floraisons enchanteresses, vos opulentes profusions de fruits.
Et je déclare aux fleurs, jonquilles, coquelicots, glaïeuls, et vous lys candides, je vais glorifier votre humble merveille, je vais chanter votre féérie multicolore à travers jardins, prairies et bois.
Et plein d’humilité et d’admiration, je déclare aux bêtes, je suis Orphée votre chantre.
Fauves, requins, je célébrerai votre force indomptable, votre splendide cruauté ; gazelles et biches, je louerai vos élans gracieux; reptiles, aigles et vautours, je magnifierai votre sauvage beauté.
Oiseaux de nos bois, de nos champs, je vais rivaliser avec votre mélodieuse légèreté, vos danses aériennes, vos ivres ascensions dans la lumière d’été.
Alouettes, alouettes, voltigez  jusqu’à l’extase dans l’immensité bleue au-dessus des houles de blé et semez vos perles sonores comme des gouttes de lumière en trilles et roulades à travers l’azur libre.
Et voici, je me dresse la nuit comme un veilleur au milieu de la plaine, et je déclare aux myriades d’étoiles scintillantes, je vais  illimiter la Voie lactée en galaxies de rêve jusqu’aux confins de l’univers, je vais déployer le grandiose poème de la naissance et de l’explosion des soleils, l’ode de l’imperceptible expansion des milliards de mondes, sidérantes cosmogonies.
Je suis l’officiant des liturgies de la clarté du Jour et de la ténèbre mystérieuse de la Nuit d’où émergent toutes les créatures. Je médite la Genèse infinie, je contemple les arc-en-ciel, lien somptueux entre les habitats de glaise terrestre et les hauteurs du firmament, je rêve les aurores éternellement surgissantes.
Et voici, je sors de ma tour d’ivoire et je marche dans les cités humaines, je traverse les rues et les places,  et je m’égare dans les zones de perdition jusqu’à la folie,  j’erre dans les déserts de soif à la recherche du Visage angélique perdu, en quête sans fin de beauté, d’amour, de joie nuptiale ; je viens de loin, de l’enfer même, des contrées de fange, d’angoisse et de deuil, et voici, j’avance dans la lumière, rayonnante tête d’or couronnée de lauriers, brandissant ma lyre électrique, et je déclare avec véhémence aux pitoyables humains aux semelles de plomb, dévorés de soucis, de sombres passions, dévoreurs de fades nourritures, sourds à la poésie, sourds et muets, fermés au cantique profond des créatures, je leur déclare sans tergiverser, je vais ouvrir de force vos oreilles, je vais sensibiliser vos cœurs et vos tripes au Verbe vertigineux, au chant du visible et de l'invisible, du tragique et de la joie, de la vie et de la mort.

Je vais hanter vos jours et vos nuits de mes versets incandescents, de mes cantilènes nostalgiques, de mes psalmodies lancinantes. Mes ïambes, mes anapestes seront récités par les aèdes, scandés par les voix cristallines des enfants, les haut-parleurs hurleront mes stances portées au loin par les ondes, par les vents allègres, mon tendre langage sera susurré par les brises duveteuses, les sources aux fraîcheurs de menthe, les ruisseaux vagabondant à travers prés et prairies en fleurs.
Frères humains,  sœurs humaines, je suis le messager inspiré, le témoin du cœur du monde, le voyant,  l’initié aux mystères, le magicien mariant verbe et musique.
Je suis David le harpiste, Li Po le Chinois, Basho le Japonais, Pindare, Virgile, François d’Assise entonnant LE CANTIQUE DES CRÉATURES, Hafez le Perse, Dante, Hölderlin, Hugo, Rimbaud, Whitman, Trakl, Tagore, Neruda, Césaire.
Je suis Orphée le Logos vivant, Orphée-Phoenix toujours ressuscitant, les mille et une voix  de la Création,
ce chaos inimaginable, cette immense Bouche d’ombre qui ne parle pas, ce mystère infini, cette infinie magnificence, expansés follement dans des abîmes de silence.
Je suis la voix d’Orphée illuminant le monde abyssalement mutique, la voix innombrable venant du tréfonds aimant et qui se répercute d’écho en écho jusqu’aux dernières limites de la Création.
Je suis Orphée-Christ, la lumière du Verbe de Vie plus profonde que toute vie.
*

Écoutez. Je suis la Poésie. 
Je chante le Cantique de la Création.
Je chante à l’unisson avec toute la Création,
avec les étoiles clignotantes,
floraison des ténèbres,
avec les nébuleux lointains,
avec la lune, faucille d’or qui joue à cache-cache
derrière les nuages.
Je chante avec les eaux rêveuses,
avec les plantes fête verte de la nature,
avec les animaux remplis de muette stupéfaction
face aux abîmes de lumière et de ténèbre.


Le silence chante la joie et la souffrance de toute la Création.
Le silence chante la splendeur du firmament constellé
et la fragile beauté du moindre papillon.
Le silence est adoration perpétuelle.
Au cœur du silence est caché le mystère de l’éternité.
Le silence est le cœur du monde,
le cœur de toute créature.
Le silence est la patrie de tous les êtres aimants.
Le silence est la respiration de Dieu.
 


Dieu Créateur dit:
J’ÉCLATE TELLEMENT DANS MA CRÉATION.
DANS TOUTES MES CRÉATURES.
(PEGUY)


La Création est miracle. La raison humaine n'en perçoit que la superficie et reste aveugle à son abime de splendeur, à son mystère sans fond.




Nous sommes immergés dans le grand Mystère et nous ne le savons pas. Nous en restons à la vision superficielle du monde, ne percevant pas sa profondeur sacrale.                                                                  

La Création est déploiement d'une prodigieuse intelligence (constitution de la matière, complexité de la vie, organisation du corps humain...).


L'intelligence humaine essaie depuis son apparition d'explorer  cette infinie, stupéfiante énigme du monde.


Être à l'écoute de toutes les interrogations sur l'Origine, mythes, religions, philosophies, sciences. Ne pas les opposer les unes aux autres. Les faire jouer, les faire dialoguer ensemble.



L'origine et la finalité du monde échappent à la pensée scientifique.

Hawking. Mêler physique et métaphysique comme l'auteur d'"Une brève histoire du temps"est toujours science n'a rien à dire sur Dieu et la foi rien à dire sur les réalités physiques.Voies qu'il vaut mieux poursuivre indépendamment l'une de l'autre



Ardente inconnaissance. La connaissance scientifique ne peut saisir l'origine et la fin de l'être humain en tant qu'humain et ne se limite qu' à la dimension biologique. 



La cosmologie, la biologie, l'anthropologie...ne prouvent rien. Elles ne font qu'ouvrir des questions comme toutes les théories scientifiques.


Astrophysique. Des télescopes géants investiguent le cosmos, plongent dans l'infiniment grand et creusent le Mystère, défaisant sans cesse  les représentations naïves du monde sans jamais parvenir à un Fond. Le cosmos reste dans son ensemble incompréhensible comme le fond de l'âme humaine.


Cosmos: chaos incompréhensible, étoiles naissant et explosant, chocs de mondes. Chaosmos: jeux d'ordre et de désordre.


L'Univers cesse de naître et de mourir.


La science ne conçoit le monde que du dehors, objectivement. Elle ne pénètre pas le dedans de l'existence, la subjectivité, la dimension de l'esprit.


La science objectivise le monde et le coupe ainsi de sa source transcendante.


Stupides controverses entre les évolutionnistes et les créationnistes. La science et la Bible se déploient sur deux plans différents, celui du monde objectif et celui de la genèse de la subjectivité humaine, le dehors et le dedans du monde.


Le savoir croissant éloigne de la contemplation du Mystère.


Libérer le temps vivant de tout cadre qui l'enferme. Vivre l'instant, vivre le présent, c'est vivre la totale ouverture du temps dont l'origine et la fin sont impossibles à penser.


Il n'y a pas de chronologie. Impossible de penser le temps.


Il n'y a pas de cosmologie. Impossible de penser l'espace.




Nous vivons de plus en plus coupés du temps profond, passé-source et en-avant prophétique, et déracinés de l’espace sensible de la Patrie-Terre, de la Patrie-Cosmos. Nous vivons dans l’immédiat, l’éphémère, la dispersion. Nous accumulons des masses de savoirs et d’informations et cependant le sens de l’existence nous échappe.



Nous savons de plus en plus et nous comprenons de moins en moins le sens de l'existence, le sens de la Création.


La science ne nous livre pas le secret de la Création; cependant elle nous délivre des images naïves, mythiques de la Genèse du Monde, de la Vie, de l'Humanité.


Vaste opération de désacralisation du Cosmos qui permet le déploiement de l'approche scientifique.


Le ciel n'est pas immuable comme le pensaient les Grecs (Aristote) et les Chinois anciens. Tout naît et tout meurt.
Tout se meut dans le ciel et sur la terre. Illusion de la stabilité du monde. Illusion d'une Figure possible du monde. Le monde n'est pas figurable.



Du cosmos concentrique ancien à la Métapoésie comme décentralisation radicale, enracinée en la Parole créatrice, Inconscient absolu.
L’interrègne : l’ambiguïté moderne : les décentralisations-recentralisations (Copernic, Darwin, Freud, Marx, Nietzsche).  



Du Cosmos des Anciens à la cosmologie contemporaine: un chemin de total éclatement. Nous habitons un délire sans mesure et non plus l'Antique Demeure couronnée d'astres des cultures anciennes.


L'univers n'est pas une immense demeure stable comme le pensaient les temps anciens. Il est pris dans les mutations et les bouleversements du Temps. Et le destin de l'humanité est inscrit dans cette abyssale temporalité.
 


Dans les sociétés traditionnelles, l’homme vit dans l’éternité du cosmos. Nous, les Modernes, nous savons que les mondes et les civilisations sont mortels. Ca change tout !


Les sociétés traditionnelles tournent en rond ; la Modernité fuit en avant. Deux manières d’éluder l’état naissant.




Impossible de penser ce qui est au-delà de l'espace et en-deça du temps.


Einstein. Une cosmologie comme Copernic, Newton, non une métacosmologie comme la Bible.
Einstein reste pris dans la conception rationaliste du monde. S'il adhère à un Dieu, c'est celui de Spinoza.


Ou le monde tourne en rond (conception antique ou nietzschéenne du Retour Éternel) ou le monde s'ouvre incroyablement à l'Impossible (conception des religions monothéistes).


Comment penser le monde sans Dieu? D'où vient le Monde et vers où va-t-il? La Pensée moderne n'éclaire pas ces questions abyssales.


Sommes-nous les seuls êtres pensants dans cet univers aux dimensions infinies? La pensée n'est-elle apparue que sur la Terre, ce grain de sable perdu dans l'illimité?


Seulement en l'être humain, seulement en cette créature infime, l'univers infini sait-il qu'il existe? Stupéfiante pensée...


Dans cet univers a surgi un être qui est conscient de la mort, conscient de la finitude des choses. Animal vertical, hanté par la précarité de tout existant, témoin que tout va mourir. Sans l'être humain, cet univers où tout va disparaître n'en saurait rien.



Toutes les visions du monde modernes semblent inaptes à penser le monde en genèse et aboutissent apparemment au néant.


Il n'y a pas de Vision du Monde ( Weltanschauung), il n' y a qu'une abyssale Créativité, il n'y a qu'une abyssalité vertigineuse du Temps dont il est impossible de se faire une Image..


Le monde est genèse-apocalypse, le monde est sans cesse en genèse, en constante gestation, en perpétuel état naissant et perpétuelle révélation.


La Genèse est infinie Apocalypse, révélation du sens divin de la Création.


Nous sommes en plein dans la fièvre de la Genèse qui ne s'est pas arrêtée au septième jour du premier Livre de la Bible, une fièvre où plongent la Création entière et chaque créature, un Jeu infini qui emporte toute chose dans la Vie et par-delà la Mort.


Toute créature est perpétuelle genèse-apocalypse, chacune singulièrement.


Toute créature dans sa nuit aspire à la Lumière.


TOUTE LA NATURE ENSEMBLE EST OCCUPÉE A NAÎTRE ( CLAUDEL).


Le Monde va-t-il du néant au néant?


Nietzsche reprend le mythe de l’Éternel Retour  en le renouvelant. Conception d'un monde cyclique clos sur lui-même, sans Néant.


Le Temps est la dimension de Genèse, de Vie en devenir, de Créativité divine et divino-humaine.


Tout est Histoire, tout est Devenir, déploiement dans le Temps, Genèse. Tout est Histoire, le Cosmos, la Vie, l'Humanité, chaque existence humaine.


Cosmos, Bios, Noos: trois créations originales, trois actes de la Genèse.


L'Histoire de l'Humanité est une Genèse où l'Homme tente de devenir lui-même.


Le temps est aussi ce qui efface tout, ce qui se heurte à la finitude. Le temps est à la fois Vie et Mort.


LE TEMPS EST L'INVITATION A MOURIR, LE MOYEN QUI PERMET AUX CHOSES D'AVOUER EN EXPIRANT LEUR NÉANT DANS LE SEIN DE LEUR CRÉATEUR (CLAUDEL).


Le temps est Vie, Mort et affrontement à l'éternité. 


Apport de la Modernité. Découverte de l'Histoire du Cosmos, de la Vie, de l'Homme..Tout devient. Cependant l'Origine et la Finalité restent impensables. Impasses des Pensées modernes du Temps.


Le Jeu des jeux, l'Histoire du Cosmos, l'Histoire de la Vie, l'Histoire de l'Homme, est un Jeu infiniment profond de la Pulsion de vie et de la Pulsion de mort (Éros et Thanatos).


La question de Freud: qui l'emportera à la fin, Éros ou Thanatos, la Vie ou la Mort? 


Depuis Copernic-Galilée, le Ciel n'est plus le séjour de la Divinité. Fin du Dieu Très-Haut.
Début de l'ère du Dieu venant du Dedans, du Dieu christique.


Origine. Chute. Péché originel. État de la Création avant l'Incarnation. L'humanité-nature, l'humanité sans Dieu.


La beauté est ce qui subsiste de Dieu dans le monde après la chute.


La Création est processus de séparation de Dieu. Tsimtsoum comme le formule la pensée juive. Retrait de Dieu pour que le monde puisse exister. Monde de la nécessité, de la finitude, de la mort. L'envers de la dimension divine.
Thèse/antithèse.


DIEU NE PEUT ÊTRE PRÉSENT DANS LA CRÉATION QUE SOUS LA FORME DE L'ABSENCE (SIMONE WEIL). 


Pourquoi Dieu a-t-il créé le monde? Pourquoi Dieu a-t-il créé l'homme? Quel est le dessein du Créateur?


Comment penser ensemble un Créateur Tout-Puissant et la misère de l'homme, le destin de souffrance et de mort de toutes les créatures?


Les milliards d'êtres humains apparus  depuis des milliers d'années, quel est leur destin final? La fosse commune du Néant?



Pourquoi le Mal et pourquoi la Mort? Grande question à Dieu, s'il existe.


Dieu Créateur. Que peut signifier cette notion centrale des monothéismes?


Grande Genèse. Incarnation de Dieu dans la Création.


Schöpfung-Symphonie. Dieu/ Création/ Nouvelle Création: Histoire "hegelienne" en trois mouvements, thèse/antithèse/synthèse.


Unendlicher Pilgerweg ist die ganze Schöpfung.


Pèlerinage immense la Création entière. 


St Paul, Rm 8, 28 : « Nous le savons, jusqu’à ce jour, toute la création gémit dans les douleurs de l’enfantement. Et non pas elle-seule : nous-mêmes qui possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons aussi intérieurement dans l’attente de la rédemption de notre corps. » Ceci s’applique à toute la Création. Toutes les souffrances que nous vivons, avec toute la Création, sont celles d’un long enfantement


La finalité de la Création est le Christ, l'Incarnation de Dieu, Dieu devenant le cœur de l'Homme, le Cœur du Monde, comme dit Hans-Urs von Balthasar. 



En Marie, c'est la Création entière qui accueille l'Esprit de Dieu, le Verbe de Dieu, et  permet à Dieu de s'incarner.


Le Verbe, la Parole de Dieu se fait chair humaine .



                                                                   
La Parole est infinie transcendance en acte.

                                                                 
La transcendance n’est pas une Vérité abstraite qui plane au-dessus des mondes. La transcendance troue l’immanence, elle ne la surplombe pas.

                                                                    *
C’est une Parole vivante qui s’offre au plus intime de la Création, qui s’incarne au plus intime de l’Histoire, qui parle au plus intime du cœur de l’homme personnel et interpersonnel.



Abandon de toute Image du temps et de l’espace. Nous n’habitons pas l’Histoire, nous n’habitons pas le Cosmos. Nous n'habitons pas la nature. Nous habitons le Lieu-Non-Lieu de la Parole.



Nous sommes à ce tournant de l’Histoire où, toutes les Images du monde désagrégées, il nous faut affronter et vivre un univers indéfinissable, un univers sans Image globale.



Qu’est-ce que l’Histoire ? Un évitement sans cesse recommencé du temps du naître. Les hommes veulent toujours maîtriser le temps, l’enfermer dans une téléologie, au lieu de s’y ouvrir sans réserve, de s’abandonner totalement à l’état naissant de la Création.


Dieu n'accomplit la Création qu'en s'y incarnant et en s'y laissant crucifier pour assumer et transcender le Mal et la Mort, puissances négatives que l'être humain ne peut dompter.



                                                             
Dieu doit passer par son absolu contraire. Moment crucial de la Genèse.


En Christ, Dieu assume par amour la Création entière, lumière et ténèbres, bien et mal, et la transcende.


                                                            
En Christ Dieu accomplit la Création dont la finalité est la genèse de la Nouvelle Création, le Royaume de l’Amour.


L'amout total, l'amour christique, c'est l'incarnation du Verbe à travers  tout le corps, à travers tous les sens, à travers toutes les réalités, la libido transcendant toute la Création en Royaume de Dieu.



"JE PUIS EXPLIQUER TOUTES LES ÉNIGMES DE LA CRÉATION CAR LA SOLUTION DE TOUTES LES ÉNIGMES, C'EST L'AMOUR" (RUMI).



Prologue de l’Évangile de St Jean: nouvelle version de la Genèse.


"Croyance à l'unification du Monde en Dieu par l'Incarnation." (Teilhard de Chardin)


L'acte essentiel de la Genèse du Monde se produit au moment de la Résurrection du Christ: passage de la Création à la Nouvelle Création.
 


L’Esprit, l'Esprit du Christ,  travaille au cœur de la Création pour faire advenir son accomplissement, la Nouvelle Création.                                                                      
                                                                      

La Nouvelle Création est l’invention du règne de l’Amour dans un monde polarisé par la Force. Christification du monde. Retournement de la Création vers le Dieu-Amour. Grande Métanoïa.

                                                                  
La christité, l'expérience de l'Esprit du Christ, va infiniment plus loin que la simple convivialité interhumaine. Elle embrasse la Création entière et espère en sa transmutation en Nouvelle Création, en la victoire sur le Mal et la mort.
                                                                 

La Création présente est la matrice de la Nouvelle Création, de la genèse du Royaume.
                                                                    

La Création sort du Néant et s’accomplit dans le Royaume de Dieu.

                                                                   
LE CIEL ET LA TERRE. Les deux grandes hérésies : penser la terre contre le ciel et le ciel contre la terre.

                                                                      *
Le ciel n’est pas un autre monde. Il est la dimension dans laquelle s’accomplit ce monde.

                                                                      
Le Monde est le chantier du Royaume, non son opposé.

                                                                        
Terre et ciel sont liés dans le même drame abyssal.

                                                                         
La Terre est le champ, le ciel est le germe.
Notre tâche : laisser éclore le germe.
C’est le travail de l’Esprit à travers le temps.
                                                                         

Dieu habite le temps plus que l’espace.
                                                                           

Ne pas rêver du ciel. Faire d'abord la vérité et la justice ici maintenant. Un Dieu exilé dans le ciel est un faux Dieu.
                                                                       

Le monde est genèse dans la nuit, genèse-apocalypse.

                                                                      

Travail du Royaume. Assumer tout le réel et le transfigurer à travers la Croix. Assumer toute la vie et la transmuer à travers la ténèbre de la mort. Immense labeur de christification de toutes les réalités.
                                                                         

Le Royaume s'édifie en ce monde, contre sa réification.
                                                                      

Le Royaume, c’est clairement et nettement l’incarnation du règne de la charité, non un ciel chimérique.
                                                                      

Le Royaume se fait ici maintenant et n'est pas à exiler dans un au-delà imaginaire.

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Il n'y a de vie éternelle que celle dont nous sommes les germes dans le champ du monde présent.

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Travail du Royaume: programme de l’antipolitique, le contraire de la politique de puissance. Lutte pour l’homme de droit divin.

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Tâche infinie : sans cesse défaire toute Image du Monde et ouvrir en-deçà, au-delà, à la Vie débordant toute Image de la Vie.

                                                                      *
Le Royaume du Christ n'est pas de ce monde, c’est-à-dire du monde de la domination, du monde de la puissance, du monde de la maîtrise. Du monde des maîtres et des esclaves qui adorent les maîtres.
                                                                 

Dieu aussi a été réifié.
                                                                

Le Royaume est en toi, dans ta découverte sans fin de l'amour. Le Royaume est entre toi et les autres, dans la mutuelle pratique de la charité.

                                                                       
Vision christique du monde : Jeu du Monde et du Royaume. Ce n’est pas une rêverie d’outre-tombe, grand reproche qu’adressent au christianisme ses contempteurs modernes. Le travail du Royaume s’accomplit en pleine pâte du monde et va au-delà. Travail dans le fini vers l’infini, fini et infini étant étroitement imbriqués.
                                                                  *

Nous sommes sur terre pour incarner la Parole et par ce moyen laisser croître le Royaume.
                                                               *

Le Royaume ne s’oppose pas à la Terre : il l’accomplit.
                                                                 *

Celui qui veut aller au ciel n’y arrivera pas car le ciel n’est pas un royaume à conquérir.
N’entre au Royaume que celui qui renonce à tout règne.

                                                                  
Un Royaume qui se ferme sur lui-même n’est pas le Royaume, espace ouvert où doivent pouvoir se rencontrer tous les êtres humains.
                                                                  

Message de libération. Le Royaume, faites-le.
Jésus dit : le Royaume est en vous.
Mais on a tout recouvert, l’Ancien a réabsorbé l'absolue  Nouveauté.
                                                                      
Les chaînes du monde sont en l’homme.
                                                                        

Jésus annonce le Royaume au peuple. Mais les Puissants, les Docteurs le crucifient. Et la Nuit retombe.
Et règnent encore et toujours les Monopolisateurs du Monde.
                                                                      
 
                                                                       
Libérer l’Éternité incarcérée dans les chaînes du Temps.
                                                                          
                                                                       
Entrez dans le Jeu.
Abandonnez la pesanteur des grands discours et devenez grâce – ici et maintenant. 
                                                                  

Le Christ n'a été qu'un bref éclair improbable dans l'Histoire du Monde, mais un Éclair qui coupe cette Histoire en deux. 


La Nouvelle Création naît du renoncement au Vouloir de la Toute-Puissance qui est voie de mort.



L’évolution décréatrice. L’Histoire comme chemin de dénudation, comme immense Métanoïa.


DE-CRÉATION EN TANT QU’ACHÈVEMENT  TRANSCENDANT DE LA CRÉATION, ANÉANTISSEMENT EN DIEU QUI DONNE A LA CRÉATURE ANÉANTIE LA PLÉNITUDE DE L'ÊTRE , DONT ELLE EST PRIVÉE TANT QU'ELLE EXISTE (SIMONE WEIL).


Le Monde entier, la Création entière est Terre sainte; le Monde entier, la Création entière est la Demeure, le Lieu de l'infinie Métanoïa.


La Création entière est notre demeure.


Nous prenons de plus en plus conscience de l'unité de l'espèce humaine et de notre destin commun dans le devenir du monde. L'Humanité devient de plus en plus vraiment planétaire en dépit des conflits politiques, économiques et culturels entre les puissances.



Si ton Dieu n'est pas le Dieu de tous les hommes, de toutes les créatures, ce n'est pas le vrai Dieu.


Vivre Dieu ne peut être une simple expérience individualiste. Vivre Dieu ne se peut que dans le partage avec tous les humains, proches et lointains, le partage avec toutes les créatures. Eucharistie cosmique.


Nous faisons intimement partie de la Création et nous en sommes responsables. Nous devons retrouver le sens du Cosmos à l'instar de celui qu'éprouvaient les humanités prémodernes.


A la fois nous sommes partie intégrante de la Création et enracinés en Dieu, la Source de Vie. Nous sommes des êtres de nature et de surnature.


Tout le Dehors, le monde objectivé, est à relier au Dedans absolu, la présence de la Parole transcendante au plus intime de notre intimité.



Alliance de Dieu et de l'Homme pour accomplir le Royaume à travers la Création.


L'Amour divin ne passe que par l'Homme, Amour christique inspirant le respect de toute créature, ce qu'Albert Schweitzer nomme Ehrfurcht vor dem Leben, Respect de la vie.


L'être humain seul est théophore, théophane.


Dieu, c'est à nous de Le vivre pour  toutes les créatures en leur témoignant notre plus grand respect.


Pourquoi l'homme moderne a-t-il perdu le sens de la Création? Cette perte est due à la montée de l'idéologie techno-scientifique de la Modernité mettant en avant la productivité, l'efficacité, l'enrichissement, la puissance. L'homme moderne peu à peu a oublié sa relation consubstantielle avec la nature.


Il faut une politique écologique pour la Création entière et pas seulement pour notre environnement.
Penser une éco-théologie.


Le salut du monde actuel pris dans le vertige du productivisme, du consumérisme et de ses conséquences la pollution sans limites et la destruction de la nature exige une conversion si radicale que peu de nos contemporains seraient prêts à y consentir.


 
Nous savons maintenant que nous allons pas à pas vers la Catastrophe écologique et pourtant malgré les incessantes paroles d'alerte nous poursuivons la route hallucinée de l'Ego moderne qui veut démentiellement toujours plus à tous les plans.


Nous vivons les temps extrêmes qui exigent de nous une métanoïa radicale si nous voulons éviter la Grande Catastrophe.

Le Très Grand Devoir de l'Homme: sauver la Création de Dieu, participer avec Dieu à l'émergence de la Nouvelle Création, le Royaume de Dieu initié par le Christ ressuscité.



Christ révélateur de ce qui est essentiel en l'homme, le dedans, l'inconscient absolu.


Ajouter Freud, Lacan,Vasse à Darwin, Teilhard de Chardin. L'être humain est la créature qui porte en elle inconsciemment l'image de Dieu.


"Il ne s'agit pas d'aller vers le plus profond en-dessous ou le plus lointain en arrière, mais vers le plus intérieur dans l'âme, et le plus nouveau dans le futur." (TEILHARD DE CHARDIN)



Nous sommes endormis. Nous ne voyons pas le miracle prodigieux de la Création, le miracle des créatures les plus humbles, l'herbe, l'araignée, jusqu'aux plus démesurées, les étoiles, les galaxies.


Le miracle de la Création se révèle à nous dans la mesure où nous lui ouvrons notre cœur.



Naître à l’étonnement de voir, à la grâce de voir, comme le petit enfant, l’infans, s’éveillant au monde, les yeux exorbités, extasiés.


Si l'homme détruit la Nature, il se détruit lui-même, il trahit sa mission de co-créateur et à la fin la Nature reprendra le dessus, effaçant l'espèce humaine.


Sans Dieu, l'humanité se dissout-elle dans le chaos incompréhensible du Devenir cosmique dont nous ignorons et l'origine et la fin?


Comprendre le vocable FIN à la fois comme terme et comme finalité.


Foi en la Nouvelle Création par-delà tous les mondes.


Jeu des jeux, le Jeu de Dieu et de l'Homme à travers toute la Création et son accomplissement en la Nouvelle Création.

Chaque être humain a deux patries: la sienne et puis la Création entière, Création présente et Nouvelle Création à venir par-delà les mondes finies.


Il n'y a pas d’ Œuvre complète, même pas celle de Dieu.
La Création est à achever, à accomplir    


La nouvelle Création s'accomplit par-delà la mort, par-delà le monde présent; cependant tout se joue ici et maintenant.
C'est dans ce monde que Dieu s'est incarné. C'est dans ce monde qu'a eu lieu la Résurrection. C'est dans ce monde que nous avons à suivre le Christ, l'Ouvreur de Voie, la Voie de la Vie Éternelle.


REFERENCES

ADN Afrique berceau de l'humanité Alchimie Ameisen Anthropie Anthropocène Anthropogenèse Guilhen Antier (L'origine qui vient) Archéologie Apocalypse Aristote Jacques Arnould Art et poésie cosmiques Astrophysique Athéisme Augustin
Balmary Balthasar Barth Beauchamp(Création et séparation) Berdiaev Lee Berger Bergson ( L’Évolution créatrice) Béjart Bible Big Bang Biologie Blake Bloy Boehme Bonhoeffer (Schöpfung und Fall) François Bouchet Bouddhisme Boudignon André Boulet (Création et Rédemption) Dominique Bourg Brahic Breuil Brien
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Luc Ferry Fleg Finalisme Fin du monde Fin du monde et sens de l'humanité Fixisme Foessel Françoise d'Assise (Cantique des créatures) Robert Frank (Nanoart) Freud Otto Freundlich (Kosmischer Kommunismus)
Gaïa Galilée  Gauguin Genèse Génétique Géologie Gestation Goethe Al Gore Gorz Götterdämerung Friedrich Wilhelm Graf Griaule Grosjean Grotte Chauvet Guardini
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