15.7.16

L'ETERNEL RETOUR DU CRIME



 LE MEURTRE DE LA LIBERTÉ


La France vient connaître un des jours les plus tragiques de son histoire récente : le massacre de la rédaction de CHARLIE HEBDO, le meurtre du symbole même de la liberté d’expression dans l’esprit de Voltaire-Coluche.

L’Europe est depuis quelque temps hantée par un double délire paranoïaque, le délire islamophobe et  le délire barbare djihadiste s’alimentant l’un l’autre.

Et dans ce climat tourmenté, souvent attisé, hélas! par des intellectuels irresponsables, nous devons tenir bon et défendre envers et contre tout, quelles que soient nos opinions politiques ou religieuses, la convivialité et la liberté, valeurs indiscutables, oxygène essentiel de notre société.  




JE SUIS CHARLIE, DIT DIEU

Le 11 janvier à Paris, avec sa grande marche historique contre le terrorisme, est la réponse au 11 septembre à New-York. 

JE SUIS CHARLIE, dit Dieu aux tueurs islamistes morts se présentant à Lui.

 Dieu est humour absolu et préfère les humoristes et les enfants aux fous de Dieu qui massacrent. Il préfère l’esprit d’enfance et de légèreté qui libère et vivifie à l’esprit de plomb et de terreur qui opprime et détruit. Il préfère la fragile flamme de la liberté et de l’ouverture aux autres à toute volonté de puissance qui veut dominer, que celle-ci se dise séculière ou religieuse.



ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE

JE SUIS PARIS, JE SUIS FRANCE, l’âme, l’essence de la France et de l’Europe, la liberté de penser et de vivre jaillissant du plus profond du cœur humain, du cœur même de la vie contre toute force de tyrannie et de meurtre qui veut instaurer son règne, un règne qui ne sera toujours que règne de Mort par la mort. 



L’ÉTERNEL RETOUR DU CRIME

Tuerie d’Orlando. Il faut clamer hautement notre exécration et notre condamnation de la violence meurtrière aveugle perpétrée de nos jours au nom d’idéologies pseudo-religieuses fanatiques. Il faut clamer clairement que de tels crimes contredisent frontalement l’enseignement de fond de toutes les voies spirituelles religieuses ou humanistes. Aucune posture, absolument aucune, ne vaut qu’on tue pour elle. C’est la limite infranchissable, la loi fondamentale du vivre-ensemble : respect sans réserve de toute vie quelle qu’elle soit. « Tout meurtre est horrible. »(SHAKESPEARE)


L'ATTENTAT DE NICE