1973
26.2. Rentré
hier soir à Paris.
Poïétique =
mystique. Science du non-ego. Science de la grâce. Mais précisément aucune
science de la grâce n’est possible. On ne peut se saisir de Dieu. Il est Amour,
Il est Don.
La poïétique
ne concerne que les conditions de l’état de grâce, la préparation du terrain. Science
non de la créativité (divine), mais des conditions de la participation humaine
(de la participation de la créature) à la Divine Créativité.
La poïétique
n’a rien de commun avec la psychologie de la créativité, qui n’est qu’une étude
des aptitudes créatrices du cerveau humain.
11.3. Sciences
humaines. Il n’y a pas de fait humain. Il n’y a qu’un faire. Toute science de
l’homme doit être science poïétique.
Rêve.
Difficulté à écrire mon nom.
Éducation
comme action subversive. Ouvrir le conservatisme congénital de l’homme.
Introduire à la dialectique ego/non-ego. Introduire à la poïésis.
La seule
fonction de l’éducateur : écouter le désir de l’autre et l’ouvrir au monde
inépuisable, afin qu’il sorte de sa prison égoïque.
Il ne s’agit
pas de nier le désir, mais de l’ouvrir, de le faire accéder au jeu profond.
21. 3. Rêve. MM conduit un gros
camion-remorque. Des ouvriers s’accrochent à l’arrière du véhicule. Survient un
camion-grue. Manœuvres difficiles. Les véhicules entrent en contact. Pleurs de MM.
25.3.Je
n’écrirai plus. Je crierai.
La clique
qui règne à Paris, j’entends la clique des intellectuels, n’est pas plus
alléchante que celle qui y régnait il y a un siècle. Il faut de nouveaux
Rimbaud, Bloy, Lautréamont, Baudelaire, Van Gogh pour percer ce mur opaque de
théorie matérialiste.
18. 4.
Rêves. -
Phalle mal formé.
-
Fête.
Bâtiments haut perchés sur des hauteurs. Pour les atteindre, il faut grimper
une espèce d’énorme arbre. Vertige. Au bout de l’escalade, impossible de
continuer : vide. On emprunte une autre voie, sorte d’escalier roulant
liquide…
-
Voyages.
Chine. On est à Pékin, immenses villes traversée de canaux. Accueil froid de
Mao et d’un autre dignitaire. Promenade dans les zones suburbaines ; campagne.
Auto-éducation
permanente. La vie comme processus d’auto-éducation, comme recherche illimitée,
sous toutes les formes.
7.7. Tout
accueillir de ce qui vient. Laisser germer. Monde à multiples degrés
de
maturation. Jungles de pensées.
9.7. Un
nouveau type de sage. Vivant simplement la vie entière. Avec application. Homme
caractérisé non par le retrait, mais par l’engagement plénier, sans
ostentation, dans l’existence terrestre.
21.7. Côme.
Parti hier de Pul avec L pour l’Italie.
Il ne s’agit
plus de devenir les maîtres de la nature, mais de s’en faire les serviteurs.
Il s’agit
d’entrer dans le jeu poïétique du monde, et non de s’obstiner dans la poursuite
du jeu autonome de l’homme, jeu de mort.
Source des
états psychopathologiques : l’existence contre nature de l’homme
occidental.
Médecine,
psychologie, pédagogie, politique, économie... considérées du point de vue de
la vie abyssale.
(21.1.08.
Profond,
abyssal… J’ai horreur aujourd’hui de ce vocabulaire romantique dont j’abusais à
l’époque. Détestable propension au vague et au vaste. Noyade dans l’abstraction
nébuleuse.
29.5.18.
Maladie dont je ne suis toujours pas guéri.)
23.9.73 Chers tous,
Dimanche soir. Nous venons de rentrer de notre
"maison de campagne" à Montreuil-sous-Bois et nous goûtons quelques
heures de calme studieux dans notre petit logis du Boulevard de Reuilly. Dehors
un temps automnal qui incite plutôt au "wenterspeela" (jouer à
l'hiver) chez soi qu'aux promenades...
Mercredi, 12 sept. A 13 H, je suis à Meudon pour un
repas et une réunion générale de tout le personnel de l'Ecole Notre-Dame du
Sacré-Coeur. Le soir, visite de Jeannine, dont nous fêtons l'anniversaire. Elle
nous apporte un crabe vivant que nous faisons cuire.
Jeudi, 13. Madame l'institutrice L G part
courageusement à son travail. Je me rends à Meudon vers 15 H pour une nouvelle
réunion préparatoire : aménagement des salles, élaboration d'un horaire
provisoire.
Ven,14. Le boulot sérieux commence. A 9 H 30, les
enfants arrivent. La Directrice leur fait un speach dans une grande salle de
réunion. Elle présente les nouveaux professeurs ; et puis nous montons dans nos
classes respectives. Journée de prise de contact, d'organisation. Je m'occupe
successivement d'une 5è et d'une 4è. Premier travail que je leur demande :
écrire un texte où ils se présentent, parlent de leur passé, de leurs goûts, de
ce qu'ils ont envie de faire...
Sam,15. Journée de congé pour moi. Lili bosse le
matin. Je fais les courses, je me balade un peu dans le quartier (qui est plus
intéressant que le 15è ; vraiment, je ne me suis jamais senti aussi chez moi à
Paris), je m'affaire aussi dans le ménage... le soir, je rejoins Lili à
Montreuil, im Grette-hisala. Toute la famille est présente, dont papa Grette,
toujours plus jeune, portant un polo bleu-ciel. Dans la petite cour aux
rosiers devant la maison, nous dégustons une
succulente tarte aux poires préparée par Jeannine.
Dim, 16.Journée de décontraction et de travail à
Montreuil : Lili fait de la couture (rideaux, couvre-lit) ; moi, je me plonge
dans l'organisation de mon enseignement à Meudon. À midi, nous avons la visite
d'une amie des Grette, Marie-Thérèse, une infirmière d'origine malgache, et de
sa fille Carole : des personnes hautement pittoresques...
Lun,17. Mini- et maxi puces regagnent respectivement
Montreuil et Meudon pour exercer leur noble fonction de pédagogues... Le
travail prend peu à peu forme à Meudon. Je fais de l'explication de textes en
5è et 4è. L'après-midi, j'organise un débat en 4e sur les problèmes de
l'enseignement : étonnant ce qu'ont à dire ces adolescents de 13 ans!
Mar, 18. Dictées en 5e et 4e. L''après-midi, des
soeurs missionnaires au Cameroun présentent des diapositives aux enfants.
Mer, 19. L'Ecole ayant encore des problèmes d'organisation,
nous mettons tous les enfants en congé. Cela nous permet de respirer un peu.
J'en profite pour aller prendre mes inscriptions à
l'Université de Paris VI (où se fera une partie de la licence de psychologie).
Jeu,20. Reprise du travail selon un horaire plus
élaboré. Je fais de l'allemand en 4è et 3è (présentation de l'›Allemagne et de
sa langue, éléments de prononciation : les élèves de 3è ont déjà un petit
début, mais cela ne va pas loin...)
Ven, 21. Ne commençant mon travail qu'à 10 H 30, je
fais le marché sur le boulevard de Reuilly : ambiance extraordinaire!
Sam, 22. Le matin, je me rends à une réunion de
parents à Meudon. La quasi totalité des parents de nos élèves sont présents. La
Directrice présente le corps enseignant et puis s'engage un intéressant
dialogue entre parents et maîtres.
LETTRE DU
PERE G
Le 20
septembre 73
Chère
Madame, cher Monsieur,
Je m’excuse
du retard apporté pour vous manifester ma gratitude pour votre charmant accueil
lors de mes visites chez vous. Ceci est dû au fait qu’il faisait très beau et
que je voulais profiter des derniers beaux jours. Maintenant, la saison a
tourné la page. Depuis ce matin il pleut et la température s’est sensiblement
rafraîchie.
Depuis le 9,
Liliane et Pierre sont dans leur petit logement. Ce n’est pas grand, mais c’est
propre. Le samedi et le dimanche ils ont la faculté de venir ici où ils ont un
peu plus d’espace vital. Ils ont repris leurs occupations respectives et
semblent être satisfaits.
Pour moi, la
santé est bonne et j’ose espérer qu’il en soit de même pour vous et pour toute
votre famille.
Au revoir
chère Madame, cher Monsieur, croyez à ma grande sympathie et merci mille fois.
6.10. Il est
temps maintenant que la nouvelle pensée « religieuse » passe de la
défensive à l’offensive. C’est elle qui dit l’irréductible différence, vis- à-
vis de laquelle toute conception naturelle est toujours déjà une vieillerie.
Introduire
le feu nietzschéen dans la pensée religieuse. Le feu plus que nietzschéen,
brûlant le nietzschéisme même.
La critique
est le moteur de la pensée depuis que pensée il y a et singulièrement depuis
l’aube des Temps historiques. Accélération de la critique. Pour aboutir à la
critique absolue de toute pensée ; à la mutation de l’heure médiane
faisant passer l’esprit de l’objectivation à la poïéticité, exposant la pensée
au travail de l’abyssal.
Histoire de
la pensée = histoire de sa permanente autocritique.
Paris, le
14/10/73
Mes chers,
Le rite
maintenant déjà habituel : nous revenons de notre week-end à Montreuil.
Calme soirée de dimanche dans notre home parisien .Lili s’active dans le
ménage ; moi, je me mets au clavier à laïus pour vous pondre ceci.
Regard
rétrospectif sur ces trois dernières semaines : notre nouvelle vie
parisienne (association mini-maxipuce) semble se mettre définitivement en place
(hormis le travail universitaire où nous n’avons jusqu’à présent fait que nos
inscriptions). La machine tourne, tourne : travail/déplacements/retour à
la maison/week-ends rue Savart, et ça recommence… Et déjà nous songeons au
prochain congé de la Toussaint…À Meudon, après un gros travail d’organisation,
le train-train s’est maintenant établi, avec parfois par-ci par-là un petit
événement inhabituel, réunion de professeurs, réunion à la direction de l’Établissement
libre, à Paris, séance théâtrale (ainsi vendredi dernier, une troupe de jeunes
comédiens a présenté aux enfants les Contes d’Europe d’une manière tout à fait
captivante, séance suivie d’exercices de créativité en classe sous la direction
des comédiens).
En-dehors du
travail, notre préoccupation essentielle de ces dernières semaines a été
l’installation de notre charmant petit logis du Boulevard de Reuilly. Notre
mobilier est maintenant au complet. Dernières acquisitions : une commode
en bois blanc que nous avons vernie ; une étagère dont j’ai commandé les
éléments chez un marchand de bois du quartier et que j’ai montée hier. Enfin
nous avons un petit nid confortable et reposant, et après les journées
harassantes il fait bon y retourner et y retrouver les défoulantes
lilipuceries…
Nous verrons
donc les K à la fin de la semaine. Je les attendrai comme dit au téléphone
vendredi soir à LA QUEUE EN
BRIE, entre 19 et 20h.
Au reste du
clan, je dis :
Bouchour
bisàma.Ech hoff wàs àlles guat geht unterm pulverscher Hemmel.Jetz geb’i s’Wort
im schwàrza Katzala.Noch amol sàlu binander : DR WISS WOLF ( oder :dr
schwàrz Peter…). (Bonjour à tous, j’espère que tout va bien sous le ciel
pulversheimois, je donne maintenant la parole au petit chat noir, encore une
fois salut à tous. LE LOUP BLANC ou Pierre le noir.)
Encore une
fois nous avons eu la joie de vous avoir au téléphone (vive le
modernisme) !
Ca y est,
plus que des bricoles et nous sommes installés, c’est pas mal (avis tout à fait
personnel) et nous nous plaisons ici.
Je crains
que le voyage ne soit trop fatiguant pour Igor, de plus nous dormirons tous
dans la même chambre Bd de Reuilly et
j’ai peur que nous nous endormions un peu tard, ce qui n’arrangera pas le
sommeil du petit (enfin Christiane fera comme elle le jugera). Nous sommes tous
fébriles en attendant votre arrivée, heureusement une semaine cela passe vite.
Je vous
embrasse très fort, dans quinze jours vous aurez de vrais baisers.
Grands
voyageurs n’oubliez pas
-
sacs de
couchage
-
-matelas
pneumatiques
Lili
26.2.
Rentré hier soir à Paris.
Poïétique
= mystique.
Science
du non-ego.Science de la grâce. Mais précisément aucune science de la grâce n’est possible. On ne peut se saisir de Dieu. Il est Amour, Il est Don.
La
poïétique ne concerne que les conditions de l’état de grâce, la préparation du
terrain.
Science
non de la créativité (divine), mais des conditions de la participation humaine
(de la participation de la créature) à la Divine Créativité.
La
poïétique n’a rien de commun avec la psychologie de la créativité, qui n’est
qu’une étude des aptitudes créatrices du cerveau humain.
11.3.
Sciences
humaines. Il n’y a pas de fait humain. Il n’y a qu’un faire.
Toute
science de l’homme doit être science poïétique.
Rêve. Difficulté à écrire mon nom.
Education
comme action subversive. Ouvrir le conservatisme congénital de l’homme.
Introduire à la dialectique ego/non-ego. Introduire à la poïésis.
La
seule fonction de l’éducateur : écouter le désir de l’autre et l’ouvrir au
monde inépuisable, afin qu’il sorte de sa prison égoïque.
Il
ne s’agit pas de nier le désir, mais de l’ouvrir, de le faire accéder au jeu
profond.
Rêve.
MM conduit un gros camion-remorque. Des ouvriers s’accrochent à
l’arrière du véhicule. Survient un camion-grue. Manœuvres difficiles. Les
véhicules entrent en contact. Pleurs de MM.
8.4.
Ce soir, été chez L.
13.4.
Pulversheim. Rentré hier soir de Paris.
Rêves.
- Phalle mal formé.
-
Fête. Bâtiments
haut perchés sur des hauteurs. Pour les atteindre, il faut grimper une espèce
d’énorme arbre. Vertige. Au bout de l’escalade, impossible de continuer :
vide. On emprunte une autre voie, sorte d’escalier roulant liquide…
-
Voyages. Chine.
On est à Pékin, immenses villes traversée de canaux. Accueil froid de Mao et
d’un autre dignitaire. Promenade dans les zones suburbaines ; campagne.
9.7.
Un
nouveau type de sage. Vivant simplement la vie entière. Avec application. Homme
caractérisé non par le retrait, mais par l’engagement plénier, sans
ostentation, dans l’existence terrestre.
Il ne s’agit plus de devenir les maîtres de la nature, mais de s’en faire les serviteurs.
Il
s’agit d’entrer dans le jeu poïétique du monde, et non de s’obstiner dans la
poursuite du jeu autonome de l’homme, jeu de mort.
Source
des états psychopathologiques : l’existence contre nature de l’homme
occidental.
(2015: trop simple).
Médecine,
psychologie, pédagogie, politique, économie... considérées du point de vue de
la vie "abyssale".
Profond,
abyssal… J’ai horreur aujourd’hui de ce vocabulaire romantique dont j’abusais à
l’époque. Détestable propension au vague et au vaste. Noyade dans l’abstraction
nébuleuse.)
Signification
du nihilisme.
1.
Dieu est mort, le monde est sans fondement.
2.
Oui, le monde est depuis toujours sans fondement, le monde est le sans- fond
même. Le vieux Dieu n’est qu’un leurre.
Aller
au bout du nihilisme. Au-delà du sentiment du néant, tu trouveras Dieu comme
ténèbre abyssale.
Le
nihilisme est le passage obligé de l’ère du Dieu objectivé à l’ère du Dieu
« poïétique ».
Ce
n’est pas le devenir qui est illusion, c’est l’être. Nous ne voulons nullement
imprimer le sceau de l’être sur le devenir. Nous consentons à l’abyssalité sans
réserve.
6.10.
Il
est temps maintenant que la nouvelle pensée « religieuse » passe de
la défensive à l’offensive. C’est elle qui dit l’irréductible différence, vis-à
vis de laquelle toute conception naturelle est toujours déjà une vieillerie.
Introduire
le feu nietzschéen dans la pensée religieuse. Le feu plus que nietzschéen,
brûlant le nietzschéisme même.
Crie
crie au-dessus des eaux visage troué visage traversé de feu.
La
critique est le moteur de la pensée depuis que pensée il y a et singulièrement
depuis l’aube des Temps historiques. Accélération de la critique. Pour aboutir
à la critique absolue de toute pensée, à la mutation de l’heure médiane
faisant passer l’esprit de l’objectivation à la poïéticité, exposant la pensée
au travail de l’abyssal.
Histoire
de la pensée = histoire de sa permanente autocritique.
Mes
chers,
Le
rite maintenant déjà habituel: nous revenons de notre week-end à
Montreuil. Calme soirée de dimanche dans notre home parisien. Lili s’active
dans le ménage; moi, je me mets au clavier à laïus pour vous pondre ceci.
Regard
rétrospectif sur ces trois dernières semaines : notre nouvelle vie
parisienne (association mini-maxipuce) semble se mettre définitivement en place
(hormis le travail universitaire où nous n’avons jusqu’à présent fait que nos
inscriptions). La machine tourne, tourne : travail/déplacements/retour à
la maison/week-ends rue Savart, et ça recommence… Et déjà nous songeons au
prochain congé de la
Toussaint …
A
Meudon, après un gros travail d’organisation, le train-train s’est maintenant
établi, avec parfois par-ci par-là un petit événement inhabituel, réunion de
professeurs, réunion à la direction de l’Etablissement libre, à Paris, séance
théâtrale (ainsi vendredi dernier, une troupe de jeunes comédiens a présenté
aux enfants les Contes d’Europe d’une manière tout à fait captivante, séance
suivie d’exercices de créativité en classe sous la direction des comédiens).
En-dehors
du travail, notre préoccupation essentielle de ces dernières semaines a été
l’installation de notre charmant petit logis du Boulevard de Reuilly. Notre
mobilier est maintenant au complet. Dernières acquisitions: une commode
en bois blanc que nous avons vernie; une étagère dont j’ai commandé les
éléments chez un marchand de bois du quartier et que j’ai montée hier. Enfin
nous avons un petit nid confortable et reposant, et après les journées
harassantes il fait bon y retourner et y retrouver les défoulantes
lilipuceries…
Nous
verrons donc les K à la fin de la semaine. Je les attendrai comme dit au
téléphone vendredi soir à LA
QUEUE EN BRIE, entre 19 et 20h.
Au
reste du clan, je dis :
Bouchour
bisàma.Ech hoff wàs àlles guat geht unterm pulverscher Hemmel.Jetz geb’i s’Wort
im schwàrza Katzala.Noch amol sàlu binander : DR WISS WOLF ( oder dr
schwàrz Peter…). (Bonjour à tous, j’espère que tout va bien sous le ciel
pulversheimois, je donne maintenant la parole au petit chat noir, encore une
fois salut à tous. LE LOUP BLANC ou Pierre le noir.)
Encore
une fois nous avons eu la joie de vous avoir au téléphone (vive le
modernisme) !
Ca
y est, plus que des bricoles et nous sommes installés, c’est pas mal (avis tout
à fait personnel) et nous nous plaisons ici.
Je
crains que le voyage ne soit top fatiguant pour Igor, de plus nous dormirons
tous dans la même chambre Bd de Reuilly
et j’ai peur que nous nous endormions un peu tard, ce qui n’arrangera pas le
sommeil du petit (enfin Christiane fera comme elle le jugera). Nous sommes tous
fébriles en attendant votre arrivée, heureusement une semaine cela passe vite.
Je
vous embrasse très fort, dans quinze jours vous aurez de vrais baisers.
Grands
voyageurs n’oubliez pas
-
sacs de couchage
-
-matelas
pneumatiques
L
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