12.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE L



LIBERTE

Le vrai maître libère de tout besoin de maître et te permet de naître à ta liberté.

Dieu comme force qui vivifie, qui libère, et non comme force qui écrase.

Les hommes restent à jamais esclaves d'eux-mêmes.
Dieu comme première et dernière liberté.



LIEU

Le Lieu du Christ est le cœur de l'Homme et nulle part ailleurs.



LUMIERE


Vivre lumineusement, non sérieusement.

11.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE K

KIERKEGAARD

Avec Pascal, l'amorce de la véritable Pensée chrétienne prise jusque là en grande partie dans la Pensée antique. Mais les conceptions de l'existence des philosophies antiques sont inaptes à éclairer les paradoxes de la Foi judéo-chrétienne. Le judéo-christianisme constitue un renversement fondamental de la vision du monde et de l'homme qui avait cours dans la civilisation gréco-latine ancienne.

Sören Kierkegaard, premier penseur chrétien. Spécificité que vont méconnaitre les philosophes existentialistes. Lectures partielles, tronquées, comme on fera aussi avec Nietzsche, trahissant ces deux penseurs essentiels qui sont à la source de la philosophie de notre temps.

10.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE J

JE

Chaque Je joue singulièrement l'infinité du Jeu.



JESUS

Jésus: pour une part parfait être ordinaire. L'homme simple, nu, dépourvu de toutes les fausses grandeurs mondaines, de toute légitimité sociale, se lève et prend la parole.
Dieu s'incarne dans un Humble, non dans un Grand de ce monde.


Nietzsche n'a pas osé cracher au visage du Christ. Il a "sauvé" le Christ et chargé Paul de Tarse de toute l'infamie du christianisme. 



LE JEU DES JEUX

Le Jeu des jeux comme espace mettant en jeu tous les discours partiels et non: discours partiel parmi d'autres.

Le Jeu ne peut se représenter. Il est expérience d'être, ouverture.

Aucun horizon ne peut être imposé au Jeu. L'infinité est son espace. Le concept de monde ne lui convient pas. Ni celui d'au-delà.


 
JUGEMENT

Ne pas juger.
Considérer tout être au-delà du bien et du mal, au-delà de tout jugement prononcé par l'Ego.

9.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE I

ICI MAINTENANT

Le Royaume se fait ici maintenant et n'est pas à exiler dans un au-delà imaginaire.
Il n'y a de vie éternelle que celle dont nous sommes les germes dans le champ du monde présent.

Dieu est toujours pleinement ici maintenant, centre du cercle dont la circonférence est partout.




IDEE

Mourir à toute Idée sur l'existence, y compris l'Idée de son absurdité.



IDOLES

L'homme est inapte à vivre sans idoles.

Parmi les idoles, ne pas oublier les Dieux négatifs: le Dieu du non-sens, le Dieu méchant de Sade...

Toute idole est un opium cherchant à apaiser illusoirement le désir de Dieu qui constitue le cœur de l'être humain.

8.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE H


L'HUMAIN L'INHUMAIN


Que rien d'humain ni d'inhumain ne te soit étranger.




HUMANITE DE DIEU

C'est avec les hommes réels qu'il faut vivre, non avec des images idéales de l'homme.
L'attitude du Christ: vivre dans le monde, aimer les hommes tels qu'ils sont.
Amour le plus difficile, impossible, constamment blessé.

Le message éthique de Jésus n'est pas le surhumain, mais le plus humain.

Dieu n'est pas ce qui trône au-dessus de l'homme. Il est ce qui en l'homme lui insuffle le plus humain.

L'humain, le plus humain est malgré tout ce qui m'émeut le plus, et ce coeur même de l'existence, je le retrouve précisément dans le christianisme. Fondement essentiel de ce que j'ose parfois, témérairement, appeler ma foi.

7.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE G


GENIES RELIGIEUX

Les grands génies religieux ont tous été trahis et défigurés en images pieuses. On ne les retrouve qu'en redécouvrant le scandale qu'ils incarnent dans les sociétés humaines.


GUERRE

JE NE SUIS PAS VENU APPORTER LA PAIX, MAIS LA GUERRE.

Guerre entre le Verbe et les Visions du monde.

Guerre entre le Verbe vivant et l'Ordre-désordre humain.

La vraie guerre sainte sévit entre la christité et l'antichristique, entre Agapé et Puissance.

6.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE F

FEU SUR LA TERRE

JE SUIS VENU JETER UN FEU SUR LA TERRE.

Feu auquel le christianisme a toujours à se convertir. Révolution ni vers l'arrière, ni vers l'avant. Révolution au coeur même. Dedans. A partir du dedans. Et toujours ici maintenant.

Feu qui délivre de toute mièvrerie, de toute pose, de tout air compassé,de tout ton lénifiant, de toute bigoterie, de toute grisaille.

Feu qui brûle la prudence, la mesquinerie, la raison raisonnante, l'être qui toujours nie, l'humain rien qu'humain,l'humain trop humain, le cramponnement obsessionnel aux dieux du fini.


FOI

Inconnaissance ardente, la foi n'assène aucune affirmation dogmatique. Elle est désir, désir fou de Dieu, non possession d'un savoir.

Si nous avions la moindre parcelle de savoir sûr de Dieu, il n'y aurait plus de foi, risque absolu, liberté sans fond.

La foi ne s'appuie sur aucune certitude objective. Elle est mouvement dans la nuit la plus noire. La moindre certitude objective anéantirait la foi et nous précipiterait dans un monde prédéterminé, sans liberté.

La foi n'est rien d'autre que de croire ABSOLUMENT en la vie.

La foi n'est pas croire au Ciel, c'est croire à l'Amour, au DEUS CARITAS. Ici, maintenant, à jamais. 

Quête de foi. Ne cesser de remettre en jeu toute réponse simpliste et vivre jusqu'au bout l'incandescence de la question.

Vivre la foi à travers le doute radical, sinon on tombe dans le délire religieux.

La foi, non accompagnée du doute absolu, de l'athéisme le plus radical, n'est que délire.

La foi cohabite avec le doute absolu. La pensée est affrontée jusqu'au bout à la question essentielle: Dieu ou le Néant. Rien ne permet rationnellement de trancher la question hormis le mouvement entier de l'être désirant contre toute raison le règne de l'Amour.

La foi et la non-foi alternent constamment, pas de certitude monolithique ni dans un sens ni dans l'autre. Mais à la fin il faut croire comme un fou, pour sauver la vie.

La foi n'approche de sa vérité qu'au cœur de la Nuit la plus obscure, quand tout espoir ou désespoir humains se sont évanouis.

La vraie foi est foi en Dieu au fond du gouffre de la mort.

Vivre, souffrir, souffrir toujours d'une part d'absence, de manque, désirer, espérer envers et contre tout, chaque jour. C'est l'essence de la foi.

La foi, ce n'est pas se mettre à l'abri du Christ; c'est prendre sa suite et tenter de parcourir jusqu'au bout son chemin déroutant.



FOLIE DE DIEU

Le Seigneur des mondes parait comme le Serviteur, le Réprouvé.
Le Créateur se laisse crucifier par sa créature.
Insondable Mystère du Golgotha.

5.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE E



ECRITURES

La Parole de Dieu n'est pas dans les Ecritures, ce sont les Ecritures qui sont dans la Parole de Dieu.


EGLISES

Comme Israël, les Eglises devront-elles passer la main pour une autre forme d'incarnation du christianisme?


EGOÏSME

Les relations humaines ne sont que de l'égoïsme.


ENFANCE

Le chemin de la vie est conquête sans fin de l'essentielle enfance, l'enfance de l'âme.


ESPRIT

Péché contre l'Esprit: transformer Dieu en système qu'on impose aux hommes.



ESPRIT LIBRE ET PENSEE RELIGIEUSE

Penser les questions religieuses avec une entière "Freigeisterei"( libre-pensée), hors de tout cadre idéologique confessionnel ou laïque.



ETERNITE

Vivre, aimer, créer comme si c'était pour l'éternité.



EVANGILE

L'Evangile ne se comprend que par absolue intériorisation.

L'Evangile se suffit en lui-même et n'a nul besoin de compléments venant l'adapter au monde moderne. L'Evangile est un message éternel, radical, valant tel quel pour toutes les époques.

Ce n'est pas l'Evangile qui doit être complété par les doctrines de chaque époque, c'est à l'inverse chaque époque avec ses vues partielles qui doit à chaque fois retrouver l'exigence sans compromis de l'Evangile.

Evangile: manuel de la totale transmutation.

4.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE D

DEDANS

Dieu vient du Dedans.

L'Evangile ne se comprend que du Dedans.



DENUDATION


Lave-toi chaque jour de toute Idée sur le monde et accueille la vie comme au premier matin.




DEVENIR SOI

DEVIENS SANS CESSE CE QUE TU ES (NIETZSCHE): un Être de Parole.



DIEU


IHN ZU FASSEN,IST UNSERE FREUDE ZU KLEIN.
SCHWEIGEN MÜSSEN WIR OFT; ES FEHLEN HEILIGE NAMEN.
POUR LE SAISIR, NOTRE JOIE EST TROP PETITE.
MAINTES FOIS NOUS DEVONS NOUS TAIRE: IL Y A MANQUE DE NOMS SACRES.
(HÖLDERLIN)

Le problème n'est pas: crois-tu ou ne crois-tu pas à une Entité suprême appelée Dieu?
Le problème est: crois-tu ou ne crois-tu pas à quelque chose qui soit plus grand que la Force?


Quand tu cognes au mur de l'impossible, la force humaine ne suffit plus. Poursuivre malgré tout. Cette marche dans la nuit est l'expérience de Dieu.

Réinventons Dieu par-delà la mort de Dieu.

Un Dieu qui ne nous fait pas rêver, mais qui nous signifie: vis la vérité de vie à travers la Croix, à travers la mort.

Dieu n'est compréhensible que par le Dieu crucifié, ressuscité, le Dieu traversant le Mal et la Mort. Sans la Croix et la Résurrection, Dieu resterait un Potentat tout-puissant, un Juge suprême trônant au-dessus du tohu-bohu du monde et de l'implacable mêlée humaine.

Dans le coeur humain, une preuve de Dieu réside en l'amour inconditionnel que nous portons à tel ou tel être dont nous désirons absolument l'existence.

Dieu est en l'être aimant la preuve que tel ou tel être aimé a une valeur absolue.

L'erreur: ne chercher Dieu qu'avec l'intelligence et non avec l'amour.

DIEU T'EST PLUS PROCHE
QUE TA VEINE JUGULAIRE.
(CORAN)

Ils n'ont pas compris Dieu ceux qui en font la pierre angulaire de leur refuge "humain, trop humain".

Dieu insaisissable. On n'en fait l'expérience que par la voie du dessaisir.

La plus grave confusion est celle de Dieu et du Sur-Moi social. Dieu est un Dieu d'Amour et non la Loi des lois. Cependant en tant qu' Amour, Il est la Loi absolue, le Commandement de miséricorde.

"Le Père est en moi." La conception évangélique de Dieu: Dieu au cœur de l'homme, non infiniment au-dessus de lui. Transcendance intérieure.

L'idée de Dieu ne diminue pas l'homme; au contraire ,elle l'agrandit infiniment.

Dieu: la grande question et non la grande réponse rassurante.

Si Dieu n'est pas le risque suprême, il n'est pas Dieu.

Dieu, le décentrement absolu, la pensée la plus audacieuse.


DIRE

Tâche "socratique": défaire toute discursivité close, toute représentation fixiste pour éveiller le Dire vivant.

3.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE C

CATHOLICITE PLUS QUE CATHOLIQUE

Christ pour tous les hommes, au-delà des religions.



CHARITE


La charité est la voie des voies. La charité est la vérité. La charité est Dieu. DEUS CARITAS EST. Et Christ est le Témoin  de ce Dieu. Il est ce Dieu s'incarnant en l'humanité. Par charité.

Même si la Mort et le Néant triomphent, la charité est la valeur suprême pour les hommes.

La charité est à étendre à toutes les créatures, selon l'inspiration venant de François d'Assise et d'Albert Schweitzer.



CHEMINEMENT

Invitation à un cheminement, à une quête, non enseignement d'une doctrine.

Chacun parcourt son propre chemin, incomparable à tout autre.
L'aventure de la vie est toujours absolument singulière.



CHRIST

Abandonner définitivement l'interprétation sacrificielle traditionnelle, forcément moraliste.

L'arkhé et le télos du temps sont impensables. Christ seul repère entre temps et éternité.

Le Christ n'est pas un rêveur utopiste; il est le Vivant qui assume le monde, qui en traverse la part négative et la radicale finitude.

Le Christ est le Modèle du courage de vivre, l'ouvreur de voie.

Sans le Christ, quel sens? Rien que le cercle infernal dans le néant?

Christ révèle Dieu en l'homme et non l'Etre suprême trônant au-dessus du monde.

La Bonne Nouvelle que clame le Christ: Je suis et vous êtes- ABSOLUMENT.

Le Christ est Verbe vivant et non maître-penseur, non transmetteur d'un système de pensée.

Le Christ n'est la propriété d'aucune Eglise. Il appartient à chaque homme et à toute l'humanité.


CHRISTIANISME

Le christianisme est la foi en l'absolu sujet.

Penser le christianisme avec Marx, Nietzsche,Freud et non contre eux. Penser le christianisme avec ses critiques les plus virulents. Le soumettre à l'épreuve de vérité de l'esprit moderne, la pensée du grand soupçon.

L'essence du christianisme ne se découvre véritablement qu'après l'écroulement des chrétientés traditionnelles et modernes.


CHRISTITE

La christité( l'adhésion sans réserve au Christ) ne sépare pas du monde: elle y engage plénièrement; elle est incarnation, chemin pour assumer totalement la condition humaine sous tous ses aspects.

Vivre la christité avec tout l'être, non seulement mentalement.

Le Christ de l'Histoire et des Dogmatiques ne suffit pas. Le plus important est de l'incorporer en soi, de l'intérioriser, de le vivre en Esprit, de le trouver en notre tréfonds. Accomplissement de la Révélation, Révélation venant du Dedans absolu, de l'Inconscient, Révélation pour l'homme, en l'homme. Essence de la christité.

Une pratique de vie, non une philosophie.

L'essentiel: vivre l'expérience de l'amour ici maintenant, rien d'autre. Tout le reste (l'Eglise, l'au-delà...) est secondaire.

La christité n'est pas simple ascèse spirituelle, elle est chemin de vie éternelle, de joie infinie, foi en la résurrection.



CIEL

Ne pas rêver du ciel. Faire d'abord la vérité et la justice ici maintenant. Un Dieu exilé dans le ciel est un faux Dieu.

CORPS

La Parole parle à travers le corps; le bla-bla se perd dans les divagations imaginaires .


CREATION

La Création présente est la matrice de la Nouvelle Création.



CREDO

Je crois Dieu dans la beauté du monde.

Je crois à la beauté du monde comme prophétie du Royaume.

Je crois Christ crucifié, Dieu qui s'incarne et qui est absolument rejeté par le monde.

Je crois Dieu dans le Christ, Dieu portant nos misères avec nous, Dieu souffrant, compatissant. Je crois Dieu dans le Christ rejeté, accusé, condamné, insulté, couronné d'épines.

Je crois Dieu dans le Christ défiguré, dans notre misère, notre incapacité de vivre et notre peur de mourir.

Je crois le Christ pour le vieillard sénile titubant tremblant vers le trou final.

Je crois le Christ parce qu'en Lui je sens l'humanité la plus divine, la divinité la plus humaine.

Je crois Dieu dans l'homme, dans le visage unique de chaque être humain, non dans les pures hauteurs spirituelles, dans le ciel des Idées.

Je crois Dieu dans le pain et le vin, dans les humbles choses de la vie, dans les joies simples et l'œuvre patiente de chaque jour.

Je crois le Christ ressuscité.

Je crois Dieu vie plus forte que la mort.



CROIRE

Deux questions symétriques: pourquoi certains ont besoin de croire; pourquoi d'autres ont besoin de ne pas croire?

Il s'agit de ne pas croire. En aucune Cause. En aucune Entité. C'est l'Ego qui veut croire pour trouver une consistance. Distinguer croyance, affaire du Moi, et foi en la Parole.

Croyance, incroyance: postures discursives secondaires, prises par le Moi, que la Parole, dimension symbolique primordiale, précède.

Ce n'est pas ce que tu crois qui importe, le contenu de ta croyance, mais ce que tu vis, ta qualité d'être.

Croire le Christ, c'est le vivre, c'est croire le Verbe du Dieu d'Amour, DEUS CARITAS, et laisser son Esprit nous vivifier.



CROIX

Le seul chemin est de crucifier l'Ego. L'absolue humilité est la seule porte du Royaume.

La Croix se dresse dans la nuit de Dieu, dans le silence de Dieu. Mystère abyssal.

Consentement suprême au terme tragique de la vie, à la disparition, à la mort et foi folle en Christ ressuscité.
La voie du Christ est terrible et absolument prodigieuse.

Ils achoppent tous devant la Croix, les croyants aux croyances doucereuses et les incroyants se contentant des plates certitudes de ce monde.

2.2.12

ARDENTE INCONNAISSANCE B

BEAUTE

Beauté et mort: les deux visages de ce monde.



BIEN ABSOLU

Relation non à un Principe abstrait, au Bien absolu (comme dans le platonisme), mais à Dieu comme personne, à Dieu s'incarnant dans une Personne concrète, Jésus de Nazareth.

1.2.12

VIVRE L'ARDENTE INCONNAISSANCE A

ACTION

Le véritable agir est dans le laisser-agir Dieu en soi.



AGNOSTICISME

L'agnosticisme peut être une posture de facilité. On ne se laisse pas travailler, crucifier par la question des questions.


AMOUR

Qu'importent les mots (Dieu...Ciel...etc) , qu'importent les dogmes? Seule compte l'expérience indicible de l'amour.

L'amour du prochain consiste à aimer l'autre comme le plus lointain, à l'aimer malgré l'infinie distance qui nous sépare.

Chaque personne voudrait être aimée sans réserve et pardonne difficilement à l'autre de ne pas le gratifier de ce total amour. Ce faisant, on devient soi-même un mal-aimant, incapable d'aimer pleinement.

Rompre tout attachement aux êtres pour aimer les êtres: tel est le paradoxe de l'amour inconditionnel.

Aimer Dieu en nous conduit forcément à L'aimer en autrui. Rapport d'âme à âme et non de moi à moi.

Une philosophie de l'amour sans transcendance se heurte forcément à la limite de la mort, si bien que la question dernière se formule ainsi: l'ultime réalité est -elle Amour ou Néant?



ANTHROPOLOGIE POST-FREUDIENNE

L'anthropologie post-freudienne permet seule de comprendre le christianisme comme religion de l'incarnation.


APPRENDRE

On n'apprend ni à vivre ni à mourir. Tout en l'existence a lieu pour la première fois.



L'ARDENTE INCONNAISSANCE

Il n'y a pas de sol ferme, pas même le Néant, l'Absurdité. Rien. Aucune certitude. La ténèbre, l'ardente inconnaissance, à vivre sans réserve.


Ténèbre qui crève les yeux. Tous aveugles. Aveuglés par le semblant de connaissance.


On veut férocement savoir (s'avoir).
Mais être, c'est souveraine ignorance, ardente inconnaissance, enfance, devenir imprévisible, création.
Être, c'est n'être, naître.


QUICONQUE AURA SU SE VAINCRE
PAR UN SAVOIR NE SACHANT
IRA TOUJOURS DEPASSANT
(JEAN DE LA CROIX)


Ceux qui savent ne savent pas.
Je ne me lasserai pas de Te chercher.



ATTACHEMENT

Au fond de la majorité des hommes cela: l'attachement à la sécurité de ce monde, la conception normalisante de l'existence.