19.11.15

LABYRINTHE DES JOURS 1986




1986

2.1. H chez Philippe.



26.4.
Le jour de mes cinquante ans a lieu la catastrophe de Tchernobyl.




21.5. Dissimulation des états d’humiliation. Peur de montrer ma faiblesse.

Sehr-Spätentwickler.

Lien profond avec la famille.

L’ami Maupassant : la petite Roque.


19.6. Analyse.
Sensualité perverse polymorphe. Tout le corps érotique. Désir toujours présent et rêve ascétique.


13.7. H et JL chez les J. Nous les recherchons le soir. Mère d’A-M. Parle de Knut Hamsun ( anecdote tirée de LA FAIM).


23.7. Variations de l’humeur. Aujourd’hui temps orageux : je suis mal dans ma peau.

Besoin de continuité.         



6-9.9. Je n’aime que les êtres brûlant du feu de l’absolu.

Le chemin : faim, croix, lumière.




13.9. H. Sommeil souvent troublé. Dérangé par le bruit de la pluie.

L’art, non comme  divertissement, mais comme vision plus intense de la vérité de l’existence.

2.10. Mort de Père vers 18h.


6.10. Enterrement de Père.

7.10. Mon père a été enterré hier. Je suis à présent le plus vieux des K.
Mal dormi. Réveillé au milieu de la nuit.

La mort comme fait. On ne peut parler que du fait physique. Du reste, on
en a aucune expérience.
Alors toutes les hypothèses se valent, passage au néant, survie surnaturelle, etc.

La foi chrétienne croit à la résurrection et à la vie éternelle comme vérité
révélée et non comme spéculation philosophique.

S'il y a une évidence incontestable, c'est celle du péché, du mal, de la
mort.

Vivre la vérité de l'éphémère et de l'éternité.

Un chrétien n'en sait pas plus sur le Mystère ultime, mais allant au-delà
des phénomènes apparents, il s'ouvre à une Parole qui fait signe en direction d'une Réalité Éternelle, Absolue.

La foi n'est pas un savoir. C'est l'écoute d'une Parole qui révèle un Dieu
transcendant.

12.10. Cimetière. Temps automnal.


9.11. Déjeuner chez R.
Buhl. Retable.
Cimetière.

Vivre incognito.


O schu kummt dr Tod im Schnee
met schlofriga Aïga.
Bol esch uma met dm Weh.



13.12. H : départ pour Nuremberg.








16.11.15

LE MEURTRE DE LA LIBERTE ACTE DEUX



ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE



JE SUIS PARIS, JE SUIS FRANCE, l’âme, l’essence de la France et de l’Europe, la liberté de penser et de vivre jaillissant du plus profond du cœur humain, du cœur même de la vie contre toute force de tyrannie et de meurtre qui veut instaurer son règne, un règne qui ne sera toujours que règne de Mort par la mort. 

11.11.15

LABYRINTHE DES JOURS 1987

1987


9-10.3.
Conversion: non adhésion à une doctrine, mais à l'Esprit en nous.

Ces terribles week-ends où je sombre dans le rien.



11.7. Radiesthésiste à Bruyères.


14.7. Lac de la Seigneurie.


19.7. Fenêtre rue Jacques d’Alsace.
Magnifiques nuages. Grosses masses grises. Fines stries. Ouates flottant dans le bleu. L’ensemble bouge imperceptiblement. Horizon formé par les courbes molles des Vosges. Le bleu du ciel envahit tout le haut de la fenêtre. Oiseaux traversant rapidement l’espace. Nuages blancs éclatants, gris sale.

Grand Ballon. On distingue les forêts sur les versants de la montagne. Bleu et vert se mêlent. Masse bleu- sombre des montagnes au-dessus de la forêt..

Cimes d’arbres remuant doucement. Rouille des poteaux électriques. Câbles traversant l’air.

Bruits. Voix de H, de L,  machine à laver qui tourne, voiture qui passe, klaxon, oiseaux qui pépient, voix d’enfant

Iran, Liban, Kadhafi…
Subversion de la planète par le Tiers-Monde.
XX°s., siècle du Tiers-Monde. Fin du Vieux Monde ( URSS, Europe, USA).
L’équilibre mondial va basculer. L’autre Monde arrive sur la scène de l’Histoire..


20.8. Visite chez les Fenouil (Auguste).

21.8. J’ai vécu toute ma vie dans le secret. Aucun humain n’a pénétré dans le saint des saints.

Pour écrire, le plus difficile c’est d’arriver au silence.

Être de silence, non d’isolement.
Se taire dedans. Écouter.


5.11. À l’AUBERGINE, aperçois René H et sa femme. Ne leur parle pas.
Le cuisinier maigre comme un clou.

Galerie différente. Souhaite bon anniversaire à R. Article des DNA sur l’expo.

Au retour à Pul, Mme C. Philippe, une perche de 12 ans, a passé la journée avec H.

M’endors devant la télé. Film de Godard (sauve qui peut la vie).


20.12. Décès de la maman de L.












LABYRINTHE DES JOURS 1988




1988

AVRIL
Pâques : Messe avec L. et H.
Fêtons les 18 ans d'Igor. Mère, Marcel, Camille, les M., les K., les W. les Tschirret. Béri guère vieilli.

Films sur l'enfance d'Igor.

Cimetière : la tombe surchargée de fleurs et de couronne de Naas.

Devant la tombe du Père, pense que tout se terminera là, dans ce
morceau de terre, dans ce jardin calme, apaisant. Est-ce si terrible?

Lundi de Pâques.
Ne sors pas de la maison, sauf pour mettre les poubelles sur le trottoir.

N'enlève pas mon pyjama.

Journée de lecture intense, de pensées.

Claude Mauriac, impitoyable avec l'autoritarisme dictatorial de Breton.
Marthe Robert sur Lacan et ses rapports avec Artaud et Bataille. Pas tendre. 

29.5. Mère, incapacité de faire le deuil.

Analyse. Mauvais contact avec le Père. Malaise en sa présence. Peu de souvenirs heureux.

13.6. Analyse. Tendance à la négligence, à la passivité. Moralité incertaine.

 29.8. Tout à coup des catastrophes mentales. Trous dans le flux psychique.


Pour penser, écrire, il me faut la solitude la plus absolue, l'abri le plus profond. 

Lutte dans la nuit. Dans l'absurde. Avec de rares instants de beauté, de calme.


11.10. Le Pape Jean-Paul II au stade de l’Ill à Mulhouse.

31.10. Fribourg. Aquis.: Bill Read (DYLAN THOMAS).

27.XII. Fribourg. Achat: Englische Sonnette (Reclam).