9.9.15

LABYRINTHE DES JOURS 1994




1994
  
Mercredi 15/6/94. L'aéroport de BALE_MULHOUSE où le trio KKK (Pierre, Richard, Herbert) prend l'avion pour Paris-Orly, à Paris-Orly, achat de quelques revues. On flâne, on oublie l'heure... et soudain c'est la course à travers l'aéroport à la recherche de l'avion  pour l'AMERIQUE. Navette, embarquement, ouf on y est,
mais de justesse...On s'installe dans une rangée non-fumeurs. Hélas! des amateurs enragés de l'herbe de NICOT nous environnent, fumant à qui mieux mieux. Agréments de la promixcuité humaine, impossible à fuir dans l'espace clos d'une carlingue...

À l'arrivée à l'aéroport de NEWARK, pointilleuses formalités de douane. Premiers pas sur le sol du Nouveau Monde. Il règne une chaleur étouffante. Igor, le quatrième mousquetaire (normal, il travaille chez d'ARTAGNAN c'est le nom de sa boîte à New-York) nous cherche   en voiture et nous mène dare-dare au
coeur de New-York, à Manhattan  dont on voit les gratte-ciel à l'horizon. Nous voici roulant sur la fameuse 5° avenue, passant par Broadway... Premières visions de la Mégapole. Clochards fouillant dans une poubelle...
Installation à l'hôtel CHELSEA, classé "monument historique" : il est fréquenté par la gent artistique et littéraire. Sur la façade des plaques rappelant le souvenir des célébrités qui y ont séjourné, notamment (Mark TWAIN,  Arthur MILLER, Dylan THOMAS, Thomas WOLFE). Le hall d'entrée est décoré de peintures d'artistes impécuniers ayant payé en nature...L'ambiance est bonne enfant et le confort malgré tout correct ( à remarquer que l'on débourse 1 000f par nuit) .Les KKKK ressortent se restaurer à GREENWICH_VILLAGE dans un bistrot où l'on cause pas mal le français (mais Igor notre Cicerone, se débrouille excellemment en anglo-américain, Herbert également; quant aux deux vieux, PK: anglais oral très moyen, RK pur anglo-alsacien). Igor, après deux mois de séjour, est déjà très à l'aise dans la vie américaine. Il a même adopté (un peu trop?) le rythme surexcité de l'american way of life... Harassés R, H et moi par le voyage et le décalage horaire, assommés par la chaleur, nous ne tardons pas à goûter notre première nuit de sommeil sur terre américaine.
Jeudi 16/6/94. Grande virée à pieds dans la partie Sud de Manhattan.  Broadway, Washington Square: nous y observons des écureuils, évoluant sans peur sur les arbres et les pelouses. Université de New-York devant laquelle des bouquinistes proposent des livres d'occasions (en littérature toute une très grande variété les classiques anglo-américains). Greenwich-Village. Toute cette partie sud de Manhattan la plus ancienne de New-York, ressemble presque à une ville européenne où le petit commerce foisonne.

Nous mangeons dans un restaurant chinois. Poursuite de notre marche vers la pointe sud de l'île
de Manhattan. Nous atteignons le WORLD TRADE CENTER où se dressent les buildings les plus élevés de New-York (plus de 400m). Superbe architecture aux façades de verre étincelant dans la lumière quasi tropicale. Quartier des affaires hanté par les hommes en complet veston et cravate, sérieux comme des clergymen, leur attaché-case à la main: ce sont les serviteurs des temples de MAMMON  où se célèbre le culte du dollar.

On passe des vertigineuses perspectives du WORLD TRADE  CENTER à une calme promenade le long de la côte. Flânerie dans des squares où les écureuils gambadent parmi les promeneurs, les enfants, les musiciens de jazz. Au loin, dans la lumière, se profile la  STATUE DE LA LIBERTE. Quittant la baie nous rentrons dans la ville. WALL STEET, quartier de la finance, où nous retrouvons les officiants stricts du culte du billet vert, et quelques rues plus loin ( extraordinaire variété de New-York, changeant d'ambiance d'une rue à l'autre) un charmant port où flotte l'odeur des poissons, où boutiques et restaurants rivalisent d'activité. Des jongleurs se donnent en spectacle sur une place. Regard sur le splendide pont de Brooklyn, cher à Henry Miller et nous voici à CHINATOWN, le quartier des Asiatiques, aux grandes inscriptions en  lettres chinoises, aux innombrables commerces étalant leur marchandise sur les trottoirs. On avance au milieu d'une foule dense, bigarrée. De temps à 'autre une courte pause pour déguster une glace, un frozen joghurt non-fat (un yaourt glacé sans graisse), ou pour prendre des photos (je ramènerai un demi- douzaine  de pellicules du " Great-Apple" de la Grande Pomme c'est le surnom donné à N-Y). Assez marché. On s'aventure dans le métro (tout compte fait pas plus terrible que celui de Paris) et on regagne notre rue, la 23° Street, où après quelques emplettes dans une superette, nous rentrons à l'hôtel.




15.11.Marguerite S et Pierre B dînent chez nous.

ARTE. VOLTAIRE.

JANKELEVITCH et la musique. Debussy.


23.12. Arrivée de JG.

Le notaire Spenlé chez Camille.

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