1994
Mercredi
15/6/94. L'aéroport de BALE_MULHOUSE où le trio KKK (Pierre, Richard, Herbert)
prend l'avion pour Paris-Orly, à Paris-Orly, achat de quelques revues. On
flâne, on oublie l'heure... et soudain c'est la course à travers l'aéroport à
la recherche de l'avion pour l'AMERIQUE.
Navette, embarquement, ouf on y est,
mais de
justesse...On s'installe dans une rangée non-fumeurs. Hélas! des amateurs
enragés de l'herbe de NICOT nous environnent, fumant à qui mieux mieux.
Agréments de la promixcuité humaine, impossible à fuir dans l'espace clos d'une
carlingue...
À l'arrivée
à l'aéroport de NEWARK, pointilleuses formalités de douane. Premiers pas sur le
sol du Nouveau Monde. Il règne une chaleur étouffante. Igor, le quatrième
mousquetaire (normal, il travaille chez d'ARTAGNAN c'est le nom de sa boîte à
New-York) nous cherche en voiture et
nous mène dare-dare au
coeur de
New-York, à Manhattan dont on voit les
gratte-ciel à l'horizon. Nous voici roulant sur la fameuse 5° avenue, passant par
Broadway... Premières visions de la Mégapole. Clochards fouillant dans une
poubelle...
Installation
à l'hôtel CHELSEA, classé "monument historique" : il est
fréquenté par la gent artistique et littéraire.
Sur la façade des plaques rappelant le souvenir des célébrités qui y ont
séjourné, notamment (Mark TWAIN, Arthur
MILLER, Dylan THOMAS, Thomas WOLFE). Le hall d'entrée est décoré de peintures
d'artistes impécuniers ayant payé en nature...L'ambiance est bonne enfant et le
confort malgré tout correct ( à remarquer que l'on débourse 1 000f par nuit) .Les
KKKK ressortent se restaurer à GREENWICH_VILLAGE dans un bistrot où l'on cause
pas mal le français (mais Igor notre Cicerone, se débrouille excellemment en
anglo-américain, Herbert également; quant aux deux vieux, PK: anglais oral très
moyen, RK pur anglo-alsacien). Igor, après deux mois de séjour, est déjà très à
l'aise dans la vie américaine. Il a même adopté (un peu trop?) le rythme
surexcité de l'american way of life... Harassés R, H et moi par le voyage et le
décalage horaire, assommés par la chaleur, nous ne tardons pas à goûter notre
première nuit de sommeil sur terre américaine.
Jeudi
16/6/94. Grande virée à pieds dans la partie Sud de Manhattan. Broadway, Washington Square: nous y observons
des écureuils, évoluant sans peur sur les arbres et les pelouses. Université de
New-York devant laquelle des bouquinistes proposent des livres d'occasions (en
littérature toute une très grande variété les classiques anglo-américains). Greenwich-Village.
Toute cette partie sud de Manhattan la plus ancienne de New-York, ressemble
presque à une ville européenne où le petit commerce foisonne.
Nous
mangeons dans un restaurant chinois. Poursuite de notre marche vers la pointe
sud de l'île
de
Manhattan. Nous atteignons le WORLD TRADE CENTER où se dressent les buildings
les plus élevés de New-York
(plus de 400m). Superbe architecture aux façades de verre étincelant dans la lumière quasi
tropicale. Quartier des affaires hanté par les hommes en complet veston et
cravate, sérieux comme des clergymen, leur attaché-case à la main: ce sont les serviteurs
des temples de MAMMON où se célèbre le
culte du dollar.
On passe des
vertigineuses perspectives du WORLD TRADE
CENTER à une calme promenade le long de la côte. Flânerie dans des
squares où les écureuils gambadent parmi les promeneurs, les enfants, les musiciens
de jazz. Au loin, dans la lumière, se profile la STATUE DE LA LIBERTE. Quittant la baie nous
rentrons dans la ville. WALL STEET, quartier de la finance, où nous retrouvons
les officiants stricts du culte du billet vert, et quelques rues plus loin ( extraordinaire
variété de New-York, changeant d'ambiance d'une rue à l'autre) un charmant port
où flotte l'odeur des poissons, où boutiques et restaurants rivalisent
d'activité. Des jongleurs se donnent en spectacle sur une place. Regard sur le
splendide pont de Brooklyn, cher à Henry Miller et nous voici à CHINATOWN, le
quartier des Asiatiques, aux grandes inscriptions en lettres chinoises, aux innombrables commerces
étalant leur marchandise sur les trottoirs. On avance au milieu d'une foule
dense, bigarrée. De temps à 'autre une courte pause pour déguster une glace, un
frozen joghurt non-fat (un yaourt glacé sans graisse), ou pour prendre des
photos (je ramènerai un demi- douzaine
de pellicules du " Great-Apple" de la Grande Pomme c'est le
surnom donné à N-Y). Assez marché. On s'aventure dans le métro (tout compte fait
pas plus terrible que celui de Paris) et on regagne notre rue, la 23° Street,
où après quelques emplettes dans
une superette, nous rentrons à l'hôtel.
15.11.Marguerite S et Pierre B dînent chez nous.
ARTE. VOLTAIRE.
JANKELEVITCH et la musique. Debussy.
23.12. Arrivée de JG.
Le notaire Spenlé chez Camille.
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