1996
22.3. H
passe la nuit au cinéma Gaumont.
Mort de
Claude Mauriac.
QUE
SAIS-JE ? sur le théâtre nouveau en France.
2.4. Toujours
le fond d'angoisse. La traversée de chaque journée me fait d'avance peur. Je ne
trouve le calme profond que dans la nuit, quand l'affairement diurne s'arrête.
1.6. Jardin
envahi de clients de RM.
Odeurs
fortes des acacias en fleurs.
H chez ses
copines, S, etc.
1.8.
Départ pour
la Bretagne.
JG nous
conduit à la gare de Mulhouse.
Paris.
Quimperlé.
Moellan.
Hôtel.
Trenez.
2.9. Forte
charge agressive en moi. Dans la discussion, je critique, conteste avec
véhémence, veux vaincre, me mets à vaticiner. Je ne suis pas un causeur
agréable.
Je suis
peu à l'aise dans la conversation mondaine. Je m'en lasse vite, la prenant pour
une perte de temps, ne valorisant que la communication "sérieuse".
18.9. Peu communiqué avec H. Lui montrer plus d’intérêt.
Exister plus pour lui. Lui témoigner plus explicitement mon amour.
L. Amour qui
est né très lentement. Maintenant je ne peux plus concevoir ma vie sans ce lien
affectif profond.
Comme tous
les mercredis, V, la femme de ménage. 2 heures chez nous, puis chez les B
(s’ils consentent à l’accueillir).
La nuit,
avant de m’endormir, sentiment du prix infini de l’existence et de son extrême
précarité. Ces instants de douceur et de
paix, dégustons-les : ils s’enfuient
à jamais.
4.11. Avec L
allons chez H à Strasbourg.
Splendide
journée d’automne. L’Alsace étale ses charmes d’arrière-saison, azur pâle et
nébulosité transparente, douce lumière baignant les ors, les rousseurs des
feuillages et au sommet des collines les silhouettes des châteaux médiévaux.
Promenade au
centre-ville, cathédrale, place Kléber. Déjeuner avec H et Franck(choucroute).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire