15.8.15

LABYRINTHE DES JOURS 1996

 

1996


22.3. H passe la nuit au cinéma  Gaumont.

Mort de Claude Mauriac.

QUE SAIS-JE ? sur le théâtre nouveau en France.


2.4. Toujours le fond d'angoisse. La traversée de chaque journée me fait d'avance peur. Je ne trouve le calme profond que dans la nuit, quand l'affairement diurne s'arrête.


1.6. Jardin envahi de clients de RM.

Odeurs fortes des acacias en fleurs.

H chez ses copines, S, etc.

1.8.
Départ pour la Bretagne.
JG nous conduit à la gare de Mulhouse.
Paris. Quimperlé.
Moellan. Hôtel.
Trenez.

2.9. Forte charge agressive en moi. Dans la discussion, je critique, conteste avec véhémence, veux vaincre, me mets à vaticiner. Je ne suis pas un causeur agréable.

Je suis  peu à l'aise dans la conversation mondaine. Je m'en lasse vite, la prenant pour une perte de temps, ne valorisant que la communication "sérieuse".


18.9. Peu  communiqué avec H. Lui montrer plus d’intérêt. Exister plus pour lui. Lui témoigner plus explicitement mon amour.

L. Amour qui est né très lentement. Maintenant je ne peux plus concevoir ma vie sans ce lien affectif profond.

Comme tous les mercredis, V, la femme de ménage. 2 heures chez nous, puis chez les B (s’ils consentent à l’accueillir).

La nuit, avant de m’endormir, sentiment du prix infini de l’existence et de son extrême précarité. Ces instants  de douceur et de paix, dégustons-les : ils s’enfuient  à jamais.   


4.11. Avec L allons chez H à Strasbourg.

Splendide journée d’automne. L’Alsace étale ses charmes d’arrière-saison, azur pâle et nébulosité transparente, douce lumière baignant les ors, les rousseurs des feuillages et au sommet des collines les silhouettes des châteaux médiévaux.

Promenade au centre-ville, cathédrale, place Kléber. Déjeuner avec H et Franck(choucroute).

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