JE EST UN AUTRE (RIMBAUD).
SEUIL DU LABYRINTHE.
Explorer le labyrinthe des temps et des espaces, des
êtres et des choses, où nos vies cherchent leur chemin au cœur du mystère de
l’existence.
Labyrinthe des jours, des temps, des saisons, des vies
entrelacées, de l’Histoire et des destins singuliers.
Voyage dans les incertitudes, les imprécisions, les
trous de la mémoire, les intermittences du cœur, l’histoire des pensées selon
les jours et les saisons.
Voyage dans le Dedans abyssal de la vie.
Témoigner de mon passage sur Terre. Dire le miracle de
la vie la plus humble.
Tenter de saisir les traces d’une vie éphémère, ne
cessant de s’effacer.
Véridicité. Souci du dire vrai. À vrai dire ascèse du « mi-dire »
(Lacan), du dire toujours partiel, car dire le vrai est tâche infinie, tâche
impossible.
« Grand brouillon » novalisien, sauver
l’essentiel des écritures quotidiennes, sauver les pépites perdues dans le
magma infini de mes notations.
Faire entendre la voix des muets, de ceux qui jamais
ne diront leurs joies et leurs misères de vivants.
Écrire la gloire des moins-que-rien.
Écriture hétérobiographique et non
seulement autobiographique.
Elle se développe en deux
registres : une écriture mémorialiste en italique à réécrire à l’infini,
une écriture diariste reprenant telles quelles les notes prises le long des
jours et des années.
*
Labyrinthe des jours,
des temps, des saisons, des vies entrelacées, de l’Histoire et des destins
singuliers.
Voyage dans les
incertitudes, les imprécisions de la mémoire, les intermittences du cœur selon
les jours et les saisons.
Faire entendre la voix
des muets, de ceux qui jamais ne diront leurs joies et leurs misères de
vivants.
Ecrire la gloire des
moins-que-rien.
Ecriture
hétérobiographique et non seulement autobiographique.
Elle se développe selon
deux registres : une écriture mémorialiste en italique à réécrire à
l’infini, une écriture diariste reprenant telles quelles les notes prises le
long des jours et des années.
PRÉHISTOIRES
.
Ils viennent d’où, les ancêtres ?
De la nuit des temps.
De l’immense peuple des sans-voix.
Ils sortent de la nuit et y retournent. Éternel manège
des vivants et des morts.
Famille K issue de Kaysersberg, la bourgade natale
d’Albert Schweitzer.
Famille H : racines sundgauviennes.
Famille G : origines martiniquaises.
1901
Naissance du
père G en Martinique.
1907
Naissance de maman Marie Polly D en Martinique.
1908
Naissance du père K à Mulhouse.
1914
20.3.
Naissance d’Anne H à Heimsbrunn.
1914-18
Père K parle de la Première Guerre
mondiale à Mulhouse. On souffre de faim. Mère parle de l’évacuation de
Heimsbrunn vers Mulhouse( ?).
Participation du grand-père Auguste
K à la guerre ? Front russe ? Verdun ?
1914-1932
Mère. Enfance à
Heimsbrunn.
Petite-fille, elle traîne chez les
« Ziginer »(les Tziganes), fumant avec eux.
Mort de la mère de la Mère, catastrophe primordiale de
la vie de cette dernière, la marquant définitivement.
Plaintes contre la Stiafmüater, la seconde femme de
son père .Celui-ci a liquidé le patrimoine de Heimsbrunn.
Nostalgie du Sundgau.
Très jeune femme belle, fluette sur les photos au
temps de son mariage.
Le grand-père K l’appelle « Anna ».
Le Père l’appelle « Frài ». Il n’utilise
jamais le prénom « Anne ».
1933
Naissance de MT.
Drames familiaux. Père opéré des yeux. MT
ébouillantée. Elle en gardera toute sa vie des cicatrices sur sa
poitrine.
1934
Mariage du père Jules G et de Marie Polly
PREHISTOIRES
Ils viennent d’où, les
ancêtres ?
Ils sortent de la nuit des temps, du silence des genèses.
De l’immense peuple
des sans-voix.
Ils sortent de la nuit
et y retournent. Éternel manège des vivants et des morts.
Ancêtres originaires d'Alsace, des Antilles.
Famille K issue de
Kaysersberg, la bourgade natale d’Albert Schweitzer.
Du côté maternel, famille H :
racines sundgauviennes.
Famille G :
origines martiniquaises.
Mythes familiaux. Du côté des H : sang juif? sang tzigane?
Mythes familiaux. Du côté des H : sang juif? sang tzigane?
1901
Naissance du père
Grette en Martinique.
1907
Naissance de maman
Marie Polly Duno en Martinique.
1908
Naissance du père
Knibiehly à Mulhouse.
1914
20.3.
Naissance d’Anne
Hemeter à Heimsbrunn.
1914-18
Père K parle de la Première Guerre mondiale à Mulhouse. On souffre de
faim. Mère parle de l’évacuation de Heimsbrunn vers Mulhouse( ?).
Participation du grand-père Auguste K à la guerre ? Front
russe ? Verdun ?
1914-1932
Mère. Enfance à Heimsbrunn.
Petite-fille, elle
traîne chez les « Ziginer »(les Tziganes), fumant avec eux.
Mort de la mère de la
Mère, catastrophe primordiale de la vie de cette dernière, la marquant
définitivement.
Plaintes contre la
Stiafmüater, la seconde femme de son père .Celui-ci a liquidé le patrimoine de
Heimsbrunn.
Le grand-père K
l’appelle « Anna ».
Le Père l’appelle
« Fràï ». Il n’utilise jamais le prénom « Anne ».
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